4 Nov
2014
Une épicerie de luxe Pétrossian dans le 8e !
2014
THEATRE
Décor de bord de mer, langage précis et courtois, petit ménage heureux qui attend un vieil ami et sa jeune maitresse, voici planté le décor de « La Pélerine Ecossaise », pièce écrite par Sacha Guitry qui reflète pour la première fois sa vie privée.
Et la pièce s’ouvre sur le jeune couple incarné par Arnaud Denis, amoureux et joyeux, et Delphine Depardieu, charmante et plus circonspecte, et l’on rit de bon cœur, à cette bouffade plus fine qu’il n’y paraît. Méfiez-vous jeune dame de la fougue amoureuse d’un jeune post pubère en culotte courte et cravate ! Méfiez-vous, jeune monsieur, de vos sentiments et de l’attractivité d’une maitresse d’autrui en manque de chaleur et un peu seullette… Marcel Philippot est merveilleux en vieux beau, séduisant par son potentiel financier au prés d’une jeune-dame joliment tournée.
Bref, Pierre Laville, metteur en scène, dirige ses acteurs au mieux pour nous tirer, tour à tour, éclats de rire et attention plus sérieuse. Car le message est clair, que chacun prenne garde à ses penchants, ses états d’âme et ses distractions. Nul n’est à l’abri d’une incartade qui peut devenir dangereuse. Car l’équilibre est parfois plus fragile qu’il n’y paraît et d’un flirt innocent peut basculer dans l’adultère. D’où le titre de la pièce, « La Pélerine Ecossaise », symbole du confort douillet conjugal et bourgeois, qui prend une importance inattendue.
La reprise de cette pièce est une vraie re-création ! Rappelons-nous le contexte de la pièce écrite et jouée par Sacha Guitry, à la veille de la guerre de 1914, il est alors marié avec sa première épouse Charlotte Lysès. Il la quittera après 11 ans de mariage. Succès immédiat mais la guerre l’oblige à fermer le théâtre. Il épousera ensuite en seconde noce Yvonne Printemps pour qui, il écrira les 18 années suivantes, ne reprenant jamais cette pièce, tombée un peu dans l’oubli jusqu’à ce que l’équipe actuelle la remette en scène brillamment ! Sacha Guitry avait une prédilection pour cette pièce qu’il joua donc si peu. C’est dire qu’il faut y courir en pensant au maître !
Représentations du mardi au samedi à 20h45. Mâtinée dimanche à 15h30.
Prix des places : 45 euros à 25 euros.
Location : tel : 01 42 61 69 14, www.theatre-daunou.com
Des champagnes fins et délicats, des chateauneuf du pape splendides, un blanc côte de Gascogne délicieux, des rouges Pessac-Leognan profonds…..quelques jolis flacons à déguster vitement.
Une coopérative de Champagne à la vaste gamme.
Chassenay d’Arce, la plus importante coopérative de champagne par son vignoble de 325 hectares exploités par 130 vignerons en Côte des Bar, produit des champagnes à majorité plantés en pinot noir, cépage qui donne élégance, rondeur et légèreté au vin.
La cuvée Première Brut, à 60% pinot noir et 40% chardonnay, est d’une grande fraicheur minérale, une explosion en bouche toute en vivacité. A associer aux fruits de mer.
La cuvée Vintage brut Millésimé 2005, médaillée d’or, des arômes de brioche, une belle profondeur, une suavité à associer à une volaille, un fromage. La cuvée Rosée Brut, fruitée et légère, est un délice à l’apéritif.
Quand à la cuvée Pinot Blanc extra brut 2005, à base de pinot blanc 100%, elle est élaborée uniquement pour les années exceptionnelles : peu dosé, fin, pur comme du cristal, ce vin plaira aux amateurs de vins incisifs et décisifs ! Entre 22 et 46 euros la gamme Chassenay d’Arce. Info : www.chassenay.com.
De beaux millésimes de la maison Bouachon.
Une idée originale, bien nommé « vin de presse » de la Maison Bouachon, nous faire réaliser le meilleur assemblage à partir des trois millésimes, 2009, 2010 et 2011. Le premier, le 2009, avait bénéficié d’un bel ensoleillement des vignes et de fortes chaleurs : résultat, un vin riche, chaleureux, opulent due à un fruit bien mûr. Un vin long en bouche avec une touche réglissée et épicée qui permettra de « mûrir » l’assemblage. Le millésime 2010, a connu un climat d’alternance, pluie, soleil et chaleur. Le raisin a poussé en mûrissant de façon optimale. Le vin est équilibré, complexe, entre fruit et tannins qui s’arrondissent. Quand à l’année 2011, elle fut fraiche avec des pluies fréquentes : résultat, un vin fin, tout en délicatesse avec une certaine fraîcheur due à l’acidité plus élevée. Chacun y a été de son assemblage selon son goût, chacun fut content de son résultat obtenu grâce à la qualité des chateauneuf signés Bouachon. Nous nous sommes tous accordés à trouver La Tiare du Pape, aromatique, longue en bouche, complexe et magnifique.
Chez Plaimont, la Colombelle est en bouteille !
Les vignerons de Plaimont Producteurs viennent de sortir leur millésime 2014, un joli résultat due à de bonnes conditions météo, printemps clément, été frais et humide profitables aux cépages colombard et sauvignon, septembre chaud et sec. Résultat la nouvelle « Edition Limitée », présentée pour la 3 e année, donne un vin vif, frais, assez long en bouche avec une jolie teinte aromatique. La bouteille est « sleevée » et amusante. A déguster entre 9 et 11°C avec un poisson noble, des fruits de mer cuisinés…
Colombelle, cœur de Gascogne 2014, 6,80 euros la bouteille chez les cavistes. Pour plus d’infos : www.plaimont.com.
Des rouges magnifiques de l’aoc pessac-léognan.
Le château Brown 2005 nous a séduit par sa fraicheur et son allant, à base des cépages cabernet-sauvignon, merlot et 5% de petit-verdot: une robe sombre, des arômes de framboises et cassis, un élevage en barrique de chêne français qui bonifie l’ensemble, le vin est souple avec une personnalité présente, des tanins présents qui peu à peu, s’arrondissent. Servez-le avec une goulache, un bœuf à la ficelle, un mijoté de viandes.
Le château Brown 2009 a bénéficié d’un climat chaud et constant, avec des raisins récoltés à maturité, au niveau d’alcool élevé, sa puissance aromatique est bien réelle. Le vin est souple et riche, long en bouche, d’une belle tension aromatique. Il sera fameux servi à température avec un filet de biche, un rôti en croûte, des noisettes d’agneau.
Plus d’infos : www.chateau-brown.com