Archives annuelles : 2018

19 Déc
2018
Chantegrive, nom enchanteur pour vins délectables !

Fort de son domaine de 96 hectares, le château de Chantegrive s’affirme comme un des plus prestigieux dans l’appellation graves avec une jolie gamme de blanc et rouge. A connaître fissa !
Chantegrive, domaine associé depuis 1966 à la famille Leveque, est désormais mené avec brio par Marie-Hélène en collaboration étroite avec sa famille. Dans le souci de ne pas abimer l’harmonie de la nature, et à l’issu d’un gros travail, le château de Chantegrive a reçu en 2017, la certification HVE 3 (Haute Valeur environnementale niveau 3), qui prouve l’engagement du domaine dans des démarches respectueuses de l’environnement.

Une gamme de vins pour tout le repas

La cuvée Caroline 2017, à base de sauvignon blanc et sémillon, offre un nez intense de pamplemousse. En bouche, une belle explosion de mangue et ananas associée aux agrumes. Un équilibre entre minéralité et vivacité qui incite à déguster ce vin avec des fruits de mer cuisinés, une viande blanche, un foie gras.

Nous avons aimé également le Graves Blanc 2014, aux arômes de fleurs blanches, à la bouche vive et ample à la fois, à boire avec un feuilleté, des huitres sorties de l’eau, un chèvre presque crayeux.

Côté rouge, le Graves Rouges 2016 à base de merlot et cabernet-savignon à part égale, nous a plu par sa couleur dense, ses arômes de mûres et cassis, sa tension élégante et équilibrée qui se marieront à plaisir avec un filet de bœuf, une terrine de sanglier, une poule au pot.

Enfin, nous terminons en beauté avec ce Henri Leveque 2014, production de 6000 bouteilles issue d’une parcelle de 3 hectares de vigne âgée de 35 ans. Une robe rubis, un nez de fruits noirs, une rondeur au palais séduisante avec des tannins qui se fondent, un vin généreux idéal avec un lièvre à la royale, un magret au cèpe, un fromage fort…

Cuvée Caroline 2017, 15 e la bouteille.

Graves Blanc 2014, 12,50 e

Graves Rouge 2016, 14,50 e

Henri Levêque 2014, 26 e.

Château de Chantegrive, www.chnategrive.com

13 Déc
2018
Beurk mais délicieux, courons-y ?!

Le titre est déjà une promesse de bonheur gastronomique ! Des produits moches, laids, puants et repoussants mais, une fois apprêtés, qui livrent des délices culinaires. Essayez-vite.

Des couilles d’agneau grillées, de la cervelle de veau en beignets, des hampes et oreilles de cochon, des tripes en friture, des grenouilles en risotto… ces noms sont évocateurs et ne riment pas forcément avec gourmandise de prime abord ! Et pourtant ? Les auteurs font œuvre utile en décomplexant le péquin gourmand et en le prenant par la main pour lui apprendre le bon.

Ne pas se fier à l’apparence et comme disent-ils « ..Ce n’est pas parce que le poulpe fait peur avec ses longues tentacules pleins de pustules, qu’il n’est pas succulent en salade ou en ragoût…La nature regorge de produits bizarres, laids, biscornus, rabougris, puants, bref dégoutants et malgré tout savoureux. »

Bien sûr, encore faut-il savoir les cuisiner !

L’enjeu de ce livre, apprendre à cuisiner et à se délecter de produits beurk.
Pour se faire, 46 recettes vous attendent qui vous feront devenir un vrai aficionado du produit beurk !

Sélection de ces recettes mirifiques : daube de joues de bœuf à l’orange et aux gnocchis, gâteau de foie de lapin, tartine de lard tiède au pesto, os à moelle gratinés salade de poire et fenouil, friture de tripes au ketchup maison, langue d’agneau tiède, sauce ravigote, ragoût de poulpe au vin, queues de boeuf aux anchois et salsifis, cassolette d’escargots en croûte… et tant d’autres !

Un liver a se procurer sans tarder.

Beurk ! C’est bon, Cuisine délicieuse de produits repoussants , par Julien Fouin et Blandine Boyer Rouergue, 16 €

3 Déc
2018
La Ficelle de Saint-Pourçain arrive à la Capitale !

Et voici la 32 ème édition de la Ficelle de Saint-Pourçain ! Début décembre, les bonnes brasseries de la Capitale pourront proposer à leur clientèle distinguée, « La Ficelle » en blanc et rouge.

Des vins à boire in petto avec une compagnie rigolote et pas farouche qu’un verre de rouge à dominante gamay associé au pinot noir enchante ! Un rouge aux arômes fruités de framboise et myrtille, un rouge généreux à associer aux terrine, saucisson pistaché, rôtis et autres cochonnailles que l’on aime !

Quand au blanc arrivé en 1999, appelé Blanc Premier, à base de chardonnay et tressalier, il recèle des parfums d’ananas et de mangue. Une saveur d’agrume lui donne une fraicheur agréable et ses notes florales lui confèrent une jolie attaque et une belle tenue.
Buvez-le entre 8 et 10° avec une andouillette, des fruits de mer, une sole grillée ou un poisson crémée !

La légende !

Saviez-vous qu’une légende raconte une 1487 un tavernier à Saint-Pourçain prénommé Gaultier avait l’habitude de l’époque de servir le vin dans des pichets bien peu précis pour évaluer la consommation des clients. Il eut donc l’idée de plonger une ficelle dans le pichet en faisant un noeud correspondant aux mesures de l’époque, la demie et la pinte. Ainsi, était née la légende de la Ficelle, tradition réhabilitée en 1987 par l’Union des Vignerons de Saint-Pourçain. Et pour compléter l’histoire, on eut l’idée de demander une illustration amusante et inédite à un dessinateur pour habiller l’étiquette. Chaque millésime est ainsi dessiner différemment par un joyeux drille pour le bonheur de l’Union des Vignerons de Saint-Pourçain.

Cette année, c’est Deligne qui habille le millésime 2018, fin dessinateur de presse et écrivain de jolis ouvrages comme « Ma femme s’appelle Carla » , « Hep Taxi »…

Rappelons donc qu’à l’image de l’étiquette ou le contraire, la Ficelle est un vin convivial, frais et fruité qui s’invite avec bonheur dans les bistrots et brasseries qui savent se tenir.

Saint-Pourçain La Ficelle 2018 à servir à 14°C, 7,90 € la bouteille à la Cave ou sur le site Internet et chez les cavistes.

Blanc Premier Saint-Pourçain 2018, 8,00 € à la Cave, chez les cavistes et sur le site internet.
Info : www.vignerons-saintpourcain.com