Archives annuelles : 2020

10 Déc
2020
Du producteur au consommateur, le caviar français Prunier !

La maison de Caviar Prunier est réputée pour ses produits d’exception et en particulier pour son propre caviar français reconnu aujourd’hui comme l’un des meilleurs au monde. Pour les fêtes, Prunier vous propose ses 5 grands caviars, ses plateaux de fruits de mer ou encore son exceptionnel saumon Balik !

 

2020 marque le centenaire du 1er caviar jamais produit en France grâce à Emile Prunier.

Du producteur au consommateur, Prunier est aujourd’hui une des rares marques internationales qui possède, outre ses 2 restaurants et sa boutique à Paris, sa propre manufacture, nichée au coeur de plusieurs hectares de terres préservées au bord de l’Isle, en aquitaine. Un savoir-faire ancestral y est déployé pour transformer les précieux œufs de l’esturgeon, l’Acipenser Baerii, en caviar. Comme pour le vin, le savoir-faire de la maturation est pratiqué comme un art. C’est cette parfaite signature qui a fait la réputation mondiale des caviars Prunier.

La maison Prunier propose cinq collections de grands caviars français à déguster comme des grands crus, à commencer par le Caviar Prunier Tradition, aux grains fermes et au goût de noisette très prononcé ou le Caviar Prunier Paris, produit très rare qui se caractérise par son goût très peu salé.
Les amateurs de caviar très iodé ne jurent, eux, que par le Caviar Prunier Saint James et sa merveilleuse longueur en bouche ou le Caviar Prunier Malossol aux gros grains noirs, préparé selon la méthode perse. Le caviar Prunier Héritage, lui s’affiche comme un mets d’exception inégalé, présenté dans les boîtes bleues originales signatures de la marque. Prix de 30g à 250g à partir 60€ à 2500€.

Sans oublier les plateaux de fruits de mer accompagnés de caviar Tradition, que l’on peut commander et emporter auprès des deux Cafés Prunier parisiens, Victor Hugo et Madeleine.

Au choix, des plateaux d’huitres panachés à la demande : Belon, Gillardeau N°3, Tarbouriech N°2, Pousse en clair, Joséphine… de 6 à 24 huîtres (24 à 96€) présentées dans leur boîte mythique à l’effigie des canaques Prunier des années 20 qui parcouraient déjà tout Paris pour livrer les particuliers. Une composition huîtres & caviar Tradition : Dégustation de 12, 18, 24 huîtres avec un caviar français Prunier Tradition de 50gr, 100gr ou 150gr à partir de 130€.

Autres délices à tester absolument : le fameux Saumon Balik classic, gravlax ou le filet Balik Tsar Nikolaj, mais aussi des rillettes et filets d’esturgeons, sardines, boutargue, tapenade…

Café Prunier Victor-Hugo : 16 av Victor-Hugo Paris 16ème – 01 44 17 35 85

Boutique & Café Prunier Madeleine – 15 place de la Madeleine – Paris 8ème – 01 47 42 98 91

 

Du caviar français à déguster chez Nicolas…

Très récemment, la marque a lancé une toute nouvelle gamme en partenariat avec le caviste Nicolas, le « Caviar Francais Prunier ». Une sélection de caviar Baerii et Osciètre présentée dans un nouvel écrin inspiré des couleurs de Mondrian. Il est conservé chez les détaillants dans une Caviarthèque spécialement conçue pour conserver idéalement le précieux caviar entre –2° et +2°C.  A retrouver auprès d’une quinzaine de cavistes Nicolas à Paris, Boulogne Billancourt, Le Vésinet, Le Chesnay, Saint Leu la Forêt, Biarritz, Cannes, Monaco, Reims, Sceaux, Toulouse, Megève…

www.caviarprunier.fr

29 Nov
2020
Courte carte pour méga plaisir du palais !

      Ils sont frère et sœur, ont écumé en début de vie professionnelle, le milieu financier, pour prendre, il y a quelque temps, un virage résolument gourmant. A eux désormais un restaurant joliment nommé Kashamiam pour une cuisine bio, des recettes simples et savoureuses, doucettement épicées pour le grand bonheur des gourmets ! A découvrir rapido presto.

     Elle, Faustine Lecasble, ravissante blonde, intrépide et audacieuse, a suivi une formation en boulangerie et passé un CAP Pâtisserie en 2019. Elle crée les recettes et les concocte tous les jours. Son ambition :

-«  Alliez le savoir-faire de la pâtisserie française à toutes les découvertes culinaires pour proposer des recettes originales, pleine de saveurs et qui explosent en bouche ! » nous conte-t-elle.

Lui, Martin Lecasble, passionné de voyage et d’histoire, après la finance, a travaillé dans un Coffee House à Londres. Il s’occupe de la gestion administrative et est responsable de la salle et des clients.

    Leur petite sœur, Roxane, les rejoint pour le service à l’heure du déjeuner, dans le restaurant à Levallois-Perret. Elle est en troisième année de Droit/Philo, « l’atout charme et notre douce Epicée » la qualifie le duo créateur.

 Et quel est la philosophie de tout cela !?

    Des tartes, des gaufres sucrées ou salées, de petite salades colorées, 100% fait maison, préparées avec des produits frais, sans gluten ou pas, des légumes et fruits de saison issus de l’agriculture biologique. Les recettes sont nouvelles chaque mois, en fonction du marché.

    Et fin du fin, selon l’engagement environnemental, les emballages sont 100% recyclables, en limitant au maximum le plastique.

Variété et saveur

       A vous donc la farandole des tartes salées: la Kasha ou sarrasin grillé à base de champignons grillés, fondue d’oignon rouge, comté, persil… La Douce Epicée avec patate douce rôtie, fromage frais de brebis, harissa, graines de courge. La Mexicaine cuisinée avec  du poulet mariné, du guacamole, des tomates séchées, du pesto de coriandre.. Les gaufres se parent de garnitures aussi savoureuses. Et aussi les empanadas plein de saveur variée qui fleurent bon l’Amérique du Sud, les soupes de saison toute fraiche

        Pour les becs sucré, c’est un délice. Essayez donc la gaufre sans gluten à la farine de sarrasin. Les tartelettes sont faites avec une pâte sablée ou brisée, la Passion meringué, la 3 chocolats caramel, le Nuage Citron.. Et aussi les cookies.

 Le tout est arrosé de jus de fruits, thé vert, limonade, bière, cidre…

     Le Kashamiam propose aussi  un service traiteur et la possibilité de privatiser le restaurant pour une fête, un anniversaire, une soirée d’entreprise…toutes les options sont possibles.
Il faut essayer à deux pas de Paris, cet endroit nouveau qui n’a pas eu la chance de s’ouvrir normalement avec  la pandémie actuelle. Donnons une chance à ces jeunes gens valeureux qui font  un trés bon boulot pour notre plus grand plaisir  !

71 rue Chaptal
92300 Levallois Perret

HORAIRES DE LA SEMAINE

12h00 – 19h00
lundi au vendredi

CONTACT

KASHAMIAM

09 87 13 89 89

17 Nov
2020
Le métier de mourir, le dernier roman de Jean-René van der Plaetsen

Une ode au métier de soldat, voilà le message sous-jacent à chaque page de ce roman qui tient en haleine d’un bout à l’autre. Un bel hommage à ceux dont le métier est de défendre autrui pour mourir dans l’Honneur.

Est-ce parce qu’il fut Casque bleu au Liban dans une autre vie que Jean-René van der Plaetsen, aujourd’hui directeur délégué au Figaro Magazine, nous livre ici ce magnifique roman dont l’action se situe au Sud Liban, dans un paysage magnifique de fin du monde, dans un environnement hostile où la tension monte à chaque instant ?

Sans doute.

L’histoire de la vie d’un soldat, Belleface, rompu au métier des armes, tout enfoncé dans une tristesse profonde  qui se remémore sa vie, par bribe, entre amour fou pour une jeune femme, faits d’armes en Asie, enfance heureuse en Pologne, fin tragique dans un camp de concentration de se famille…Et peu à peu émerge entre réflexion métaphysique sur le sens de la vie  et quotidien sur cette base israélienne, le mystère de cet homme. Et présent tout au long du livre, les citations de l’Ecclésiaste par lui citées, sont comme un fil qui le retient et lui renvoie sa vie, si simple et si compliquée, si utile et si vaine, si heureuse dans son enfance et si apparemment sans émotion aujourd’hui. Car l’arrivée sur la base d’un jeune-homme français, Favrier, idéaliste et attentif va réveiller les sentiments de Belleface et la rencontre de ces deux âmes provoquer une inclination réciproque, fascination chez le jeune français qui l’estime et le respecte comme un père qu’il regrette de n’avoir pas eu aussi bien, attirance filiale et exigeante  chez Belleface qui se dit que ce jeune homme bien formé et aguerri serait le fils rêvé et aimé qu’il n’a pas eu le temps d’avoir.

Et insidieusement la tension monte dans le livre dont on ne décroche pas, on attend l’attentat voulu par le Hezbollah et pressenti par le héros. On retient son souffle, emporté par l’histoire peu à peu dévoilée de cet homme hors du commun et du jeune Favrier. Tension de l’histoire valorisée par une écriture dense. Chaleur palpable, sueur, eau glacée vite réchauffée, histoire d’une vie et qu’est-ce qu’une vie réussie…?

La fin brutale nous coupe le souffle et on s’était si bien attaché aux protagonistes qu’on reste tout triste.. Déjà fini, mais oui ! Retenons pour nous le message.

   Pourquoi un tel livre laissons la parole à l’auteur qui a mis beaucoup de lui-même dans le roman.
Il précise:
 –  » En effet, je n’aurais jamais pu écrire ce livre si je n’avais pas été Casque bleu en cette année 1985 au Liban-Sud.
Je n’aurais jamais pu l’écrire non plus si mon grand-père, le héros de mon précédent livre  (la Nostalgie de l’Honneur, septembre 2017, couronné de nombreux prix notamment  le prix Interallié, le prix Jean Giono) , ne m’avait pas raconté l’incroyable histoire de cet homme, survivant des camps de concentration mu par un désir de vengeance qui rappelle celui d’Edmond Dantès dans Le Comte de Monte-Cristo ».
 Jean -Rene van der Plaetsen poursuit:
– « Avec sa sérénité implacable, acquise grâce à la lecture quotidienne de L’Ecclésiaste, ce magnifique livre de sagesse de L’Ancien Testament, et son recours nocturne à l’opium pour trouver l’oubli dans ses rêves, Belleface incarne et symbolise notre condition humaine – une condition douloureuse, mais digne et courageuse face à la souffrance.
A la fin du roman, tragique parce que je voulais laisser ainsi entendre que la transmission ne s’opère plus entre les générations, le Vieux se met à pleurer pour la première fois depuis la mort de sa famille – et celle de Ruth. Cela signifie qu’il a retrouvé l’usage de ses sentiments et qu’il est de retour parmi les hommes ».
  Tout est dit de la grandeur et de la misère humaine.

Le Métier de Mourir, de Jean-René von der Plaetsen, chez Grasset.