16 Fév
2025
Et la cathédrale revivra !

L’histoire de la Cathédrale est étroitement liée à l’Histoire de France. Construite au XIIe siècle sur l’île  de la Cité, modifiée au XVIIIe siècle puis restaurée au XIXe siècle, elle est le symbole du culte chrétien à Paris au cours des siècles.

Au IVe siècle, avec l’avènement de Clovis, Paris devient « capitale » chrétienne du royaume des Francs. 

La première cathédrale, baptisée cathédrale saint Etienne  est bâtie au VIe siècle. L’essor de la ville débute au XIIe siècle après les invasions normandes. La ville prospère, elle devient un lieu d’échanges artistiques et intellectuels, dotée de collèges et d’une université de philosophie et de théologie. Notre Dame de Paris, édifiée sur l’ile de la Cité, est le haut lieu de la chrétienté 

            Parallèlement, les croisades vers Jérusalem et les pèlerinages vers Saint-Jacques-de-Compostelle déplacent des milliers de fidèles sur les chemins. Notre-Dame de Paris est une étape incontournable pour franchir la Seine. De fait, les fidèles affluent dans le quartier de la cité. Ils génèrent de l’activité commerciale et des offrandes pour le culte. Dans ce contexte, Monseigneur Maurice de Sully, évêque de Paris, entreprend la construction d’une nouvelle et vaste cathédrale pour accueillir les fidèles. Au XIIIe siècle, la population de Paris double.

    Saint Louis ramène de Jérusalem les reliques de la Passion du Christ. Ces précieuses reliques  arrivent à Paris en 1239 où le roi les porte en procession dans Notre-Dame. Ces reliques seront ensuite conservées dans la Sainte-Chapelle jusqu’à la Révolution. Elles rejoindront le trésor de Notre-Dame en 1806.

    La cathédrale s’agrandit et se modifie pour devenir un modèle de l’architecture religieuse. Durant la Renaissance, les goûts évoluent, son attrait est délaissé. Au XVIIe siècle, par le vœu de Louis XIII, le royaume se place sous la protection de la Vierge et promet un nouveau maître-autel pour la cathédrale – qui sera réalisé par son fils, Louis XIV. De grands aménagements ont lieu au XVIIIe siècle. 

      Malmenée par les intempéries et la Révolution, la cathédrale menace de s’effondrer au XIXe siècle. Portée par un regain de popularité grâce à l’ouvrage « Notre-Dame de Paris » de Victor Hugo, l’État décide des travaux de restauration. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1991, la cathédrale est un haut lieu du culte chrétien et le monument le plus visité de France en 2018.

A la suite de l’incendie du 15 avril 2019, qui détruit la charpente médiévale et la flèche de la cathédrale, un important chantier de restauration est mené. Enfin le 8 décembre 2024,  la cathédrale s’ouvre enfin aux visiteurs. Paris revit !

13 Déc
2024
Vins de rêve signés Vidal-Fleury pour fêter Noël en beauté

Depuis plus de deux siècles la Maison Vidal-Fleury, une des plus anciennes de cette région,  règne au coeur du vignoble de Côte-Rôtie. Elle met toutes ses compétences au service de la production du vin, depuis le soin du raisin, jusqu’à la vinification, l’élevage, la mise en bouteille, le vieillissement. Pour accompagner vos plats festifs, découvrez vite l’étendue de la gamme de ses vins.

      Négociant-éleveur, la Maison Vidal-Fleury propose 19 appellations aux trois couleurs, et parmi les plus fastueuses ! Songez-y : Côte-Rôtie, Condrieu, Saint-Joseph, Cornas, Hermitage et Crozes-Hermitage pour les appellations du Nord. Quand au Sud, vous apprécierez les Châteauneuf-du-Pape, Vacqueyras, Gigondas, Tavel, Côtes du Rhône-Villages, muscat de Beaumes de Venise…

Les fleurons de la Maison Vidal-Fleury

Un des joyaux, la Côte-Rôtie Brune et Blonde (95% Syrah et 5% Viognier), est produite sur la rive droite du Rhône: la Côte-Rôtie associe la structure de la côte brune aux arômes de la côte blonde. C’est l’appellation septentrionale de la Vallée du Rhône, là où le vignoble est implanté sur des terrasses qui peuvent s’avérer très étroites. Cette cuvée est fondue, élégante et minérale, harmonieuse entre des tannins soyeux, richesse et fraicheur….

  La Maison, son histoire…

        Joseph Vidal fonde la Maison en 1781, sur la commune de Tupin et Semons au sud de Lyon, au coeur du vignoble le plus prestigieux du Rhône. Talent et travail poussent vite l’entreprise vers le succès, grâce notamment aux échanges avec l’Amérique. Thomas Jefferson, alors ambassadeur des Etats-Unis en France visite le domaine en 1787. Quelques temps après, Gustave Vidal épouse une demoiselle Fleury,  renouvelant ainsi le nom de la Maison qui devient Vidal-Fleury.  La dot de la jeune  épousée permet de replanter les vignes décimées par les assauts ravageurs du phylloxéra.   Les guerres, le manque de main d’oeuvre qualifiée, des plantations maraichères…la Maison Vidal Fleury connait ensuite pendant  quelques années, un creux bien dommageable.  Mais elle renait de ses cendres au milieu du XXe siècle, quand en 1984, elle est cédée à la famille Guigal. Une suite logique et heureuse, les deux maisons ayant toujours travaillées ensemble car Vidal Fleury est gérée en toute indépendance par Antoine Dupré.

 Nous dégustons le Condrieu 

       Robe pâle bien brillante, nez sur le fruit (abricot, mirabelle) avec une touche noisette, amande. La bouche est vive, animée d’une douce puissance ! Structure qui lui confère une persistance heureuse sur le palais. Dégustez-le avec des huitres cuisinées, un tartare de crevettes aux agrumes, des poissons nobles en sauce et même un fromage de chèvre un peu sec. Peut attendre en cave 5 à 8 ans pour une saveur optimum.

Châteauneuf du Pape blanc, grand blanc sec, aux arômes de fleurs blanches. L’attaque est vive sur le palais, la sensation presque acidulée avec une touche de douceur miellée et noisetée. Ce vin magnifique s’appréciera à 11 ° avec un turbot rose à l’arête, quelques grains de caviar sur une pomme de terre ratte et même un rôti de veau sous la mère.. Il se conserve aussi 10 ans.

Crozes-Hermitage blanc à 95% Marsanne, 5% Roussanne, son nez est très floral avec des arômes de pêches blanches que l’on retrouve en bouche; une note presque saline, grillée, de miel se prolonge sur le palais. Servez-le entre 10 et 11° à l’apéritif avec des dés de comté vieux.

Avec la cannette snackée, croûte d’épice et jus à l’ail, panais rôti..

       Un Côte-Rôtie Côte Blonde la Chatillonne 2019, joyau de la gamme, sur un terroir  de sable argileux situé au Sud-Ouest, ce vin offre un nez complexe et très soutenu de fruits rouges et d’épices, comme poivre et muscade. Structure tannique sur le palais qui se fond dans une rondeur et une élégance bien venues. Ce vin à la fois intense et en même temps très fin sera à l’honneur avec pintade, chapon ou filet. Servez-le à température ou légèrement rafraîchi, à 16 ou 17°C. Il pourra aussi se bonifier quelques années en cave tempérée.

Et encore 

Condrieu 2021 33 €

Côtes-Rotie Côte Blonde la Chatillonne 2019, 87,84 €

Côtes du Rhône blanc 2023, 7,45 € vif, frais, très agréable avec huitres fine de claire,  chèvre sec..

Saint-Péray 2023, 17,04 € : floral d’un bel équilibre, longueur en bouche, à servir à 10° avec un turbot, une raie au beur blanc..

Gigondas 2021, 19,60€, corsé, assez puissant à servir avec daube, joue de boeuf en sauce..

Crozes-Hermitage rouge 2022, 16,20 €, intense, épicé avec gibiers, pot au feu..

Saint-Joseph rouge 2021, 19,56 €, tannins souples et ronds, avec terrine, gratin, filet de boeuf..

Cornas 2021, 28,10 €, capiteux, équilibré, avec rôti de biche, sanglier, plat en sauce, à température. 

Hermitage 2022, 45 €, puissant et fin à la fin, un grand vin  à déguster avec navarin, pintade, dinde..

Côte-Rotie Brune et Blonde 2021, 53,40€ grande finesse, complexité est longueur en bouche, un régal avec du filet de boeufs aux girolles, canette…

8 Déc
2024
Figures du fou du Moyen-Age aux Romantiques 

Quelle belle idée que cette exposition sur les fous au musée du Louvre ! Figures médiévales, teintées de religion ou figures romantiques incarnées dans la vie quotidienne, l’image du fou a toujours fasciné. La voila exposée en plusieurs tableaux, magnifiquement mis en scène. Courez la voir, enchantement garanti !

 

 

  Au Moyen-Age, il n’est pas rare de croiser des fous, gentils ou plus ou moins agressifs, ils font partie de la culture visuelle des hommes. Jusqu’ici peu étudié dans l’histoire de l’art, cette exposition remédie à cette carence et nous fascine joliment !

  Des peintres ont choisi délibérément de peindre les fols. Ceux qui rejettent Dieu, insensés sont-ils ces grotesques ou parodiques personnages ! Aux portails des églises ne voit-on pas les Vierges folles aux lampes renversées. Puis au XIII e siècle, l’amour, ses passions , ses excès provoquent la folie par sa démesure comme racontée dans les romains de chevalerie… A la cour encore, les fous distraient les rois et les princes, présence incontournable qui enchante les « grands » de l’époque.

Après le coup d’arrêt au XVIIe siècle des représentations littéraires ou picturales de la folie,  le XIX e et les Romantiques le remettent au goût du jour. 

  Figures du fou, musée du Louvre jusqu’au 3 février.