24 Août
2022
Château de France, du beau, du bon, du vrai !

             Depuis 1971, Château de France, situé en AOC Pessac-Leognan est propriété de la famille Thomassin. Un domaine de 40 hectares qui soigne ses vignes et élève ses vins avec passion et méthode.   


            Quand 36 hectares sont consacrés au merlot et au cabernet-sauvignon pour un vin rouge complexe et réputé, 4 hectares servent un vin blanc issu des cépages sémillon et sauvignon. Typique de ce terroir des Graves, un sol pauvre d’argile, de sable et une parcelle tout à fait singulière nommée « coquillat » truffée de fossiles datés de 19 millions d’années. Un micro-climat bien délimité renforce cette spécificité des Graves.

               L’appellation Pessac-Leognan a été décrétée en 1987 sur cette terre « las Grabas de Bourdeus » ou les Graves de Bordeaux, connus avant même l’appellation Médoc, produisent un vin fameux dans le monde entier, une production moyenne de Château de France de 195 000 bouteilles.

Arnaud Thomassin a repris de domaine en 1994

          Situé à 15 kilomètres au sud de Bordeaux, sur de hauts coteaux de la terrasse de Léognan, le vignoble du Château de France domine la région. Arnaud Thomassin y œuvre depuis 1994, orientant le vignoble, par des travaux en vert et une série de mesures adaptées, vers une exigence environnementale hautement qualitative. Résultat, il voit sa certification HVE acquise dés 2018, confirmation de l’engagement de la propriété et des salariés au sujet de l’environnement. Quelques mois plus tard, des ruches sont installées dans le vignoble, signe du fort accent mis sur la biodiversité

Variété des vins

Parmi les différents vins du domaine, notons

    Chateau de France à 54% cabernet-sauvignon et 46% merlot, un vin de longue garde, à robe rouge rubis, nez de cerise et cassis, bouche réglissée aux tannins mûrs et fins, d’une belle longueur en bouche avec des notes fumées en finale. A déguster à température avec un filet de bœuf en croûte, un foie gras chaud aux figues, une soupe de fruits rouges.

   

   Le Bec en Sabot du nom d’un oiseau rare des marais à papyrus d’Afrique de l’Est : 60% Cabernet-sauvignon, 40% merlot, un vin couleur rouge clair, aux arômes de framboise et groseille, aux saveurs de fruits rouges, d’un bel équilibre en bouche. Vous l’apprécierez à température, avec un magret de canard et même un saumon en sauce et un sorbet cassis.

 

     

 Chateau Coquillas rouge, à 50% cabernet-sauvignon et 50% merlot, sa robe est grenat sombre, ses arômes de fruits noirs comme myrtille et mûre. Sur le palais, on retrouve la saveur de fruits noirs avec un accent poivré et une finale minérale. Servez-le avec des grillades variées, un cuissot de chevreuil, un rôti de biche, des fromages de terroir…

 

         Château de France blanc, à 80% sauvignon et 20% sémillon, ce vin à la robe dorée, aux arômes de fruits à noyau tels que pêche et abricot, sur le palais une belle intensité et un joli équilibre entre gras et acide, une touche poivrée en finale. Cette tension en bouche valorisera une dorade royale au fenouil, une lotte ou même un simple maquereau à chair forte. A essayer aussi, bien frais, avec des chèvres secs ou un vieux comté.

 

Château Coquillas blanc, très différent ce vin à robe brillante, exhale un nez de poire et de lychee, un peu miellé. Sur le palais, gras et fraîcheur se rejoignent avec une belle intensité pour servir un repas de fin d’été composé de poissons froids, tian de légumes, plateau de fromages, tarte aux fruits…

14 Déc
2021
A Fontevraud, un musée ou une conversation ?!

                Fontevraud, écrin de plus de 800 ans, en son cœur, un monument appelé Fannerie, qui héberge sur trois niveaux une exceptionnelle collection donnée par Léon et Martine Cligman. Un lieu magique ou l’intuition de Dominique Gagneux, conservateur en chef, révèle la beauté de chaque œuvre.

       « Inviter le visiteur à un voyage de sensations  avec la découverte d’œuvres de natures diverses…, rassemblées par un regard commun. » explique Dominique Gagneux, conservatrice en chef du patrimoine et directrice du musée d’Art moderne de Fontevraud.

      Car dans ce parcours muséal, dans la disposition des statuettes, tableaux et autres objets antiques ou extra-occidentaux, rien n’est au hasard, tout est pensé et voulu par la directrice, dans un souci de dialogue cohérent, de conversation presque intime entre les œuvres.

Dialogue imaginé

    Ainsi,  voit-on rapproché grâce à la sensibilité de Dominique Gagneux, un dignitaire sumérien et une peinture de Maurice Martinot, une statue japonaise et  un saint du Moyen-Age, une tête égyptienne et un portrait de Van Dongen…Et ces conversation thématiques laissent pantois d’admiration les visiteurs. Mais, la directrice ne se laisse pas enfermer, qui joue aussi des associations inédites, des conversations thématiques, des rapprochements dissociatifs  ..
Il fallait trouver une clé , elle a trouvé La Clé.

Déjà, le choix de l’endroit, une Fannerie.

       Les fondations de cette Fannerie,  située dans la cour d’honneur  de l’abbaye, datent du XIIe siècle, reconstruit à la fin du XVIII e siècle par la dernière abbesse Julie d’Antin. C’est là, à l’étage, que le foin était remisée. L’abbaye servit ensuite pendant longtemps de prison et c’est dans la Fannerie que l’on stockait le grain, puis, dès 1828, le rez de chaussée accueillit les fours de la boulangerie. La prison fermera ses portes en 1963. Douze  ans plus tard, l’abbaye devient Centre culturel de l’ouest et résidence d’artistes. En 2018, la Fannerie est officiellement décrétée lieu d’affectation de la collection Cligman.

Constituée depuis plus de soixante ans,

       


La collection recèle des peintures, dessins, sculptures des XIX e et XXe siècle et aussi des antiquités et des objets d’art extra-européens. Une collection d’un grand éclectisme, surtout figurative.

                   « Les objets de cette collection, poursuit Dominique Gagneux, trouveront leur place dans un principe d’accrochage qui autorise toutes les combinaisons : les espaces sont conçus pour que puissent se faire et se défaire conversations, dialogues, conciliabules et autres connexions. Le musée pourra accueillir toute interprétation de la collection comme une partition musicale où les variations seront multiples et révéleront des affinités électives de tous ordres ».

Musée où l’œuvre d’art est valorisée pour ses qualités intrinsèques


    « Souhaitons, termine t’elle, que ce nouveau musée puisse suggérer une relations aux œuvres souvent inconnue du public et qu’il pourra s’approprier, inciter ses visiteurs à libérer leur regard, à identifier un rapport à l’œuvre d’art très personnel, qui pourra être la démarche de tous. » .

  Bref, gageons que ce musée, original dans son approche  libre et intuitive, ouvrira les yeux des visiteurs sur une disposition à nulle autre pareille qui magnifie chacune des œuvres !

www.fontevraud.fr

7 Nov
2021
Bonheur d’un bon pain !


             Que voilà un joli livre aussi appétissant dans ces photos que dans ces recettes. Il donne tellement envie de réaliser une tourte au seigle, une fougasse ou une baguette viennoise, qu’on s’y plonge dèréchef. L’école de cuisine Le Cordon Bleu, fameuse dans le monde entier, nous en donne les clés. Suivons le guide !

            Réputée et riche d’un patrimoine culinaire qu’on lui envie, l’école le Cordon bleu nous donne ici un vrai cours de boulangerie. A nous de suivre pas à pas les directives pour réaliser ces merveilles gustatives. Et ce n’est pas si compliqué.

             Du pain c’est de l’eau, de la farine, de la levure, de sel et du sucre. Parfois œufs, crème, lait ou beurre mais ce n’est pas une obligation. Après le volet de conseils bien précieux pour le choix des ingrédients, il faut lire les méthodes de préfermentation. Voyez-vous la différence entre levain-levure, poolish, levains liquides et durs ? Indispensables pour accélérer la fermentation, réduire le temps de pétrissage et d’apprêt, les levures en général confèrent au pain plus de goût et une bien meilleure conservation. Vous connaitrez leurs secrets grâce à cette belle école .

            Une fois la maitrise des grandes étapes de la fabrication du pain, pétrissage, façonnage, apprêt, lamage ou coup de lame, puis cuisson, à vous la mise en pratique. S’ouvre alors à votre fantaisie, la création d’une multitude de pains variés.  Baguette tradition, pain de meule, T 110, pain de campagne, pain intégral, tourte de sarrasin…la liste est longue et tous bien tentant !

Les viennoiseries

        Tellement bonnes faites à la maison, essayez pour vous en convaincre ! La pâte à brioche doit être maitrisée car la facilité à faire, le parfum magnifique, la saveur moelleuse en bouche…incomparable. Plus compliqué sur le papier, le croissant, dont la pâte demande plusieurs tours, exige un peu plus de temps, résultat magnifique !

       Et ensuite, brioche parisienne, brioche Nanterre, brioche vendéenne, brioche de Saint-Genix… et aussi kouglof, babka, stollen, panettone, pain au chocolat…Festival de douceurs que vous dégusterez avec un chocolat chaud, au coin du feu, cet hiver.
Invitez largement, vous en tirerez hommage mérité et amitié partagée !

 L’Ecole de la Boulangerie, 80 pains et viennoiseries, le Cordon Bleu, Larousse, 29,95 €