23 Fév
2024
Somptueux diner aux vins de Virginie

 

En cette période dédié aux vins de France et du monde à Vinexpo, il nous a été donné de déguster à la résidence de Madame l’ambassadeur Denise Campbell-Bauer des vins de Virginie, tout à fait interessants. Breuvages en rouge et blanc  associés à des mets délectables concoctés par le chef français Yves Roquel et le chef américain Tim Moore.

Des vins de Virginie  blancs subtils, légers ou plus présents, des rouges structurés et expressifs, ces vins sont issus d’un vignoble de plus de 5 000 acres de raisins disséminés sur l’ensemble de la Virginie. On compte sur cet Etat plus de 30 types de raisins cultivés dans dix régions, d’ou la diversité des conditions de cultures .

Dans les années 1990, il y avait environ 50 établissements vinicoles en Virginie. La qualité des vins et le développement économique du pays ont contribué au succès de ces vins de plus en plus appréciés. Aujourd’hui plus de 300 établissements vinicoles produisent des vins largement appréciés dont nous avons pu déguster quelques échantillons choisis et sélectionnés avec soin pour s’allier pleinement avec les mets du diner.

Déambulant dans les magnifiques salons de la résidence des Etats-Unis, l’hôtel de Pontalba construit au milieu du XVIIIe siècle, nous dégustons une coupe du Brut Vintage, 100% chardonnay, de la King Family Vineyards en Virginie. Nez subtil de litchi, saveur délicate finement fruité, ce vin pétillant est léger, plein de fraicheur, très agréable sur les papilles.

Nous passons à table

Avec trois petites bouchées : la gaufre de patate douce de Caroline du Nord et pickles de légumes aux grains de caviar ; le tatare de bœuf au caviar osciètre royal, crème de Koji, seigle au levain, ail deux façons et la pancake de maïs, gelée de pomelos de Floride, homard du Maine. Nous dégustons un Petit Manseng, Michael Shaps 2021, à base de Petit Manseng à 95% et complété par 5% de Roussanne. Nez de fleurs blanches, jolie concentration sur le palais, ce vin frais et gouleyant donne du peps à ces trois petites entrées raffinées.

Avec le carpaccio de Saint-Jacques

tartare d’avocat, cacahuète de Virginie, plat tout en saveur et finesse de belle composition, nous dégustons un sauvignon blanc 2021 de la king Family Vineyards. Sec avec une acidité naturelle, ce blanc tout en fraicheur avec des notes d’agrumes exprime une tension bienvenue sur la Saint Jacques. Une alliance agréable avec une pointe d’amertume en finale.

Le filet de boeuf black angus

roti au poivre, mille-feuille de pommes de terre et échalotes confites, fondant en bouche est un plat trés parfumé. Il est proposé avec pas moins de quatre vins.


  Cabernet Franc 2013 de la Maison Rosemont Vineyards, concentré de fruits rouges surmuris, suavité en bouche et belle longueur.

Un Rise 2017 propriété d’Early Mountain Vineyards, d’une couleur profonde, tout en équilbre, joliment fruité.   Un PVT 2019 de Paradise Springs, sur le fruit rouge, long en bouche. Enfin, le Trianon 2019 de The Williamsburg Vinery, frais, facile, agréable sur le palais.

Avec le dessert, douceur chocolatée,

avec sa glace à la mélasse de sorgho et ses mignardises, un liquoreux Raisin d’Etre 2015, de Michael Shaps à la saveur de miel, finement épicé, servi à parfaite température, idéal avec le chocolat dont il équilibre l’intensité.

Bref, une soirée dégustation des vins de Virginie, magnifique avec des vins qu’on trouvera bientôt en france.



3 Jan
2024
Et ce fut le quatrième jour !


       De Fages au Lauze, le Chemin me reprend, il me tient au corps et à l’esprit. Car la marche quotidienne pour rallier l’étape ultime, Avignon en l’occurence, vous tient tout le long en tension. Chaque jour, un pas devant l’autre, le paysage change, restant dans le grandiose, le sauvage, l’escarpé et toujours, dans la solitude.

 

 

 

 

 

 

 

Petit déjeuner terminé, je sors sans revoir mes hôtes tôt déjà partis. La bourrasque fait claquer ma cape, la pluie gifle mon visage, c’est l’aventura ! Brume diffuse, plafond bas, vent violent.., à 9h il fait si sombre qu’on distingue à peine à quelques mètres. J’avance seule sur le bord de la route, pas une voiture à l’horizon. Sur ma carte, il faut aller tout droit. Hélas, en fait il fallait tourner à gauche au milieu des menhirs, m’indique un charmant monsieur et son fils qui touché par ma mine défaite et dégoulinante, s’arrête pour me proposer de monter. Je refuse avec la dignité d’une pélerine qui prie avec ses pieds et le climat quelqu’il soit, en le remerciant de sa sollicitude.

La Cham des Bondons est la plus grande concentration de menhirs du midi, 154 pierres debout érigées par les habitants de ce plateau calcaire à 1100 mètres d’altitude il y a plus de cinq mille ans à l’époque Néolithique.

 

Nous sommes entre le mont Lozère et la vallée du Tarn. Le chemin descend raide, traversant quelques petits hameaux de maisons trapues faites de gros blocs de granit, avec des toits de lauze. Il s’agit pour l’homme de se protéger d’une nature belle mais parfois hostile et rude.

Arrive Ispagnac, à la croisée du parc national des Cévennes et du Grand site des Gorges du Tarn. Ce village est situé sur la route des pélerins affluant vers la collégiale de Quézac. Notre cher Urbain V, s’inquiétant pour ces « fous de Dieu » allant à pieds hâvres et presque pieds nus, s’inquiétant donc des difficultés de traversée de la rivière avait fait construire un beau pont constitué de six arches magnifiques. Les travaux commencèrent en 1395 pour s’achever en 1450 !

D’Ispagnac on rallie Quézac, bien connue des amateurs d’eau gazeuse, elle jaillie de la source Diva. L ‘ancienne collégiale fortifiée du XIV e vous accueille, ancien lieu de pélerinage en l’honneur de la Sainte Vierge.

Et l’on arrive à Florac !

Petite ville de 2000 habitants marquée par les guerres de religions. Du reste comme parfois, l’église est adossée au temple protestant. Empruntant ses venelles, je circule au milieu de beautés architecturales, comme cet ancien couvent capucin monument historique, ou le château de Florac, aujourd’hui siège du Parc national des Cévennes. Je traverse rapidement la ville sous une petite pluie insidieuse, photographiée par une charmante jeune- fille Fatima à qui j’offre une image pieuse. Le gite, explicitement nommé relais des Cévennes est parfait, un grand dortoir de 5 lits où je serai seule ce soir la. Un couple et un duo d’amis venus de Dijon marcher sur le Chemin de Stevenson partagent avec moi ce grand gite. Chacun chez soi, la nuit est calme.

 

 

En route vers Grisac et son château ou naquit Urbain V

Départ du relais des Cévennes après un solide petit-déjeuner, sur mes pas d’hier pour monter vers Bédouès. Et la, catastrophe, je remonte vaillamment et stupidement le chemin de la veille qui grimpe raide, sans voir qu’il fallait prendre l’embranchement de droite en bas…Une heure perdue qui fait réaliser les mauvais choix, l’inconséquence de mon empressement… Je frappe au carreau d’une maison apercevant une jeune-fille qui vaque d’une pièce à l’autre. Enfin, elle me voit et avec courtoisie m’indique la bonne voie.

Et en moins d’une heure, j’arrive à Bédoués. Et découvre avec ravissement la petite chapelle saint Saturnin, merveilleuse de beauté !

 

La ou fut baptisé Guillaume de Grimoard, futur pape Urbain V. Bédouès, petit village dans la haute vallée du Tarn, tout à fait remarquable par deux monuments. Sa collégiale fortifiée érigée au XIV e siècle par Urbain V qui y fit ensevelir ses parents, les Grimoard. La collégiale aura pour mission de prier pour sa famille. De la forme d’une croix grecque en schiste, elle servira de refuges aux habitants pendant les guerres de religion. Et une petite chapelle, véritable joyaux, nommée saint Saturnin.  unique, couleur des vitraux, motifs, représentation tout est d’une rare splendeur.

 

Les fresques sont extraordinaires, d’une rare beauté, inspiré de l’art byzantin. La richesse de sa décoration est tout à fait

 

 

 

Le chemin monte sans excès

Les paysages sont grandioses avec vue plongeante sur le Tarn et ses boucles plus ou moins tranquilles. Pour arriver à Grisac, le petit chemin devient plus escarpé, fatalement ! C’est le dos mouillé de sueur, que j’aperçois les hôtes du gite, joliment appelé « Le Gai Soleil ».


 

Ils m’y conduisent en discourant avec faconde sur le château de Grizac, lieu de naissance du futur pape, restauré magnifiquement par le Marquis de Laubépin, descendant du frère du pape Urbain V. Sa fille,  Gilda de Cumond,  y séjourne régulièrement. Elle n’est hélas pas la en ce moment. On me dit que je peux aller faire le tour du logis pour voir l’époustouflante vue de la terrasse. Cette demeure familiale, construite au XIII e siècle, donc, a été classé monument historique en 1984. Il est bien certain qu’habiter ici, grandir dans cet environnement préservé, au milieu de cette nature magnifique, forge le caractère

Le village de Grisac

 

La Fage, chez des agriculteurs charmants, tel : 04 66 48 14 63

A Florac le Relais des Cévennes, 06 44 96 33 68

Grisac : le gai Soleil, 06 61 00 21 00

2 Jan
2024
Sur le Chemin du bienheureux Urbain V, pape d’Avignon au XIV e siècle.


C’est un Chemin époustouflant qui serpente entre ciel et terre, avec ces hauts et ces bas, comme la vie qui va. De Nasbinals dans l’Aubrac à Avignon, il nous retrace par les villages, les maisons, les chapelles, l’existence de Guillaume de Grimoard, devenu l’avant-dernier pape d’Avignon, prêtre et pape peu connu mais au rayonnement universel.

Cet été, un article dans famille Chrétienne nous avait alerté sur un pèlerinage bien tentant crée par l’association Les amis du bienheureux pape Urbain V. Son parcours mis au point par Jean-Paul Peytavin décrivait une magnifique marche sur le GR 65, le long de ces 329 km à travers le plateau de l’Aubrac, la vallée du Lot, les Causses, le mont Lozère, les Cévennes..jusqu’à Avignon en passant par Uzès.

Et nous voilà partie.

               Nasbinals, première étape, au croisement du Chemin de saint Jacques de Compostelle. Petite prière dans l’église Sainte-Marie pour confier notre Chemin à la Sainte Vierge. Magnifique édifice en granit de 1074 constitué d’un clocher octogonale, une voûte en ogive, fleuron majeur de l’art roman en Aubrac.

                  Le lendemain, premiers pas sur le Chemin, assez plat, bordé de petits murs de pierres. Suivie de prés par ces vaches de variété Aubrac, fierté des Lozariens, aux cornes en forme de lyre, au pelage blond, aux yeux cernés de noir. Douces montées, vent balayant la Margeride, paysages dégagés, croisé quelques chasseurs d’image, quelques chasseurs de palombe…

              Joli gite isolé, sur la Chemin un petit café m’attend sans doute sur place, me dis-je ?
Je frappe entendant voix et rires, j’entre, une douzaine d’adultes et d’enfants me regardent, interloqués ! Ils ont réservé tout le gite pour le week-end et j’arrive bien innocemment. Grande gentillesse de ces amis rassemblés qui a mes explications de pèlerine sur le Chemin de saint Urbain V, me serve bien volontiers un café chaud et revigorant !

Eglise du Monastier

        Et l’on arrive au Monastier dans un gite tenu par une famille très accueillante. Dans l’église Saint-Sauveur, magnifique de simplicité, niché au coeur de ce village de maisons en pierre du XI, XII et XIIIe siècle, Guillaume de Grimoard fut ordonné prêtre, il était le neveu du prieur. En 1366, alors devenu pape Urbain V, il revint restaurer cette église et le cloitre. Il ajouta une tour de défense dont il reste quelques vestiges. Ce saint pape offrit un grand nombre de reliques à l’église, la rendant attirante pour de nombreux pèlerins qui offraient des dons généreux.

Vue de mon gite

   Vers Mende

                          De bon matin, le lendemain, départ vers Mende. Et la, le Chemin devient aride tant les montées et les descentes se font raide. On marche courbée sous le poids du sac et chaque pas tire sur les muscles. Très vite, la chemise se mouille sous l’effort et l’anorak itou. On chemine sans arrêt, juste un instant pour boire quelques gorgées d’eau. Loin du monde, pas une âme, je médite sur la solitude, ici par moi choisie. Le paysage devient sauvage, immense vue dégagée en hauteur ou dans la forêt, caché sous la feuillée. Le soleil brille mais descend peu à peu, les heures s’égrainent et enfin, la cathédrale de Mende apparait sur la gauche dans le bas de la vallée, encore loin. Parce que je suis indisciplinée et toujours pressée, sur les conseils d’un charmant cycliste, je vais couper à travers bois, par une fragile sente qui m’ouvre un petit passage entre broussailles, taillis et végétation envahissante, je rêve d’arriver vite, mon compteur de pas marque plus de 30 km. Enfin, la ville de Mende, le Chemin longe le Lot avec ces ponts. Vite, l’hôtel, la douche chaude et un steak frites !

Une cathédrale voulue par le bienheureux pape Urbain V

                  La cathédrale Saint-Privat, forte de ses 241 marches vers le clocher, est un phare qui éclaire toute la ville nichée à ses pieds Elle possédait la plus grosse cloche et la plus sonore de toute la Chrétienté, avant d’être détruite par les guerres de religions. En 1366, alors qu’Urbain V est encore pape 4 ans, il meurt en 1370, il décide de rebâtir la cathédrale d’après un plan ambitieux. Hélas un incendie empêche le projet d’aboutir et le pape ne verra jamais sa cathédrale. De style gothique flamboyant, le monument possède deux clochers de deux tailles différentes, 65 mètres pour l’un et 84 mètres pour le second. Sur la place devant la cathédrale, une belle statue d’Urbain V attire le regard.

Et ce fut le troisième jour !

On quitte Mende en passant devant la spectaculaire cathédrale, le temps de discuter 5 minutes avec un passant venu ici avec son fiston pour lui faire repasser son permis de conduire loupé. «  A Mende, explique t’il tout réjoui, on peut le repasser quelques jours après le rendez-vous, dans notre coin de Lyon, impossible avant plusieurs mois ! Ces considérations loin des miennes pour l’heure, j’emprunte la rue saint Ilpide qui me conduit vers le chemin de Croix, en passant par un Ermitage ancien constitué d’une grotte et d’une chapelle construite sur les lieux du martyre de saint Privat, premier évêque du Gévaudan. Tous les guides le disent : « Attention, la montée est rude » . Et je le vis concrètement dans ma chair. Sur trois kilomètres, le sentier supportant les quatorze stations est si abrupt, que le cœur bat la chamade ! Impossible de réciter son chapelet en l’énonçant tant le souffle vous manque. Mais la beauté de la vue surplombant la ville d’où l’on discerne les contours de la cité médiévale vous récompense. Pincement de cœur en lisant une pancarte « Qu’est ce que le chemin de croix ?»




Une fois sur le plateau haut, le Chemin serpente à travers la forêt de châtaigniers, bien balisé de rouge et blanc. L’esprit vagabonde plus sereinement sans effort physique ! On traverse quelques bourgades de solides maisons en pierre bien construites pour affronter vent et bise et sur la droite, bien incongru, un tombeau antique du IIIe siècle.

            Fage et le four à pain 

Le mausolée roman du III e siècle

Nous sommes à Lanuéjois, riche d’un beau patrimoine : une église romane bâtie en tuf dédiée à Saint-Pierre parmi les plus belles de la région, le mausolée donc, gallo-romain composé d’un tombeau principal, un autel funéraire et une tombe familiale, des lavoirs …L’heure avance, nous voilà à Saint Etienne de Valdonnez, mais cruelle déception le gite ou l’on m’attend, « est situé à la Fage à quelques kilomètres d’une belle montée », me dit la pharmacienne, compatissante. Et oui, le dénivelé est conséquent mais je dois maintenant comprendre que les Cévennes sont une chaîne de montagne entre 800 et 1700 m d’altitude et que le GR calqué sur le Chemin de bienheureux Urbain V l’emprunte de la Lozère au Gard. Mettons-nous dans l’esprit de l’abbé Guillaume de Grimoard qui dévala ces pentes en tous sens. Qui par sa ténacité, son ascétisme, sa volonté et son intelligence en fut tout façonné. Car le relief où l’on vit, vous marque à jamais.

Bref, arrivée au gite trempée de sueur, j’ai eu le temps de me refroidir largement, l’hôtesse du lieu ayant vaqué à la recherche de ses enfants, n’arriva que trois quarts d’heure après moi. Réfugiée dans le four pain, à l’abri du vent terrible et de la pluie, j’envisageais déjà d’y dormir ! Ouf cette épreuve me fut épargnée.

Suite ensuite.

Eglise sur le chemin vers Fage

Urbain V pape de 1362 à 1370

Né en 1310 à Grisac, dont le château a été magnifiquement rénové, bienheureux Urbain V fut le douzième pape français à s’établir en Provence. D’abord bénédictin au prieuré de Chirac, il fonda une fois pape, nombre d’universités à Cracovie, Vienne, Genève.. et aussi des centres d’enseignement pour préparer les étudiants à entrer en faculté. Il crée à Montpellier en 1369, le collège des douze médecins, ancêtre de la faculté de médecine. On lui doit, entre autres, la cathédrale de Mende, la collégiale de Quézac et de Bédouès pour accueillir le tombeau de ses parents. Enfin il restaura Rome, y ramena le Saint-Siège. Il fut béatifié en 1870, sous le pontificat de Pie IX.

Laissons la parole à Charles Pomaret, protestant, ancien maire du Pont-de-Montvert qui nous présente le bienheureux pape Urbain V. Texte issu d’une conférence au Centre universitaire méditerranéen à Nice en 1968, publié en 2003 dans la Revue du Gévaudan, des Causses et des Cévennes.

«  Avec vous, je vais dévaler les pentes de Grizac, je vais descendre dans la plaine pour accompagner rapidement Guillaume de Grimoard dans son exceptionnel sacerdoce, de moine bénédictin et de pape d’avant-garde, dans son étonnante carrière d’homme d’Etat. Nous allons voir qu’il fut un pape austère, ascétique, pourchasseur d’abus, redresseur de torts. Un pape dont les connaissances allaient jusqu’à la limite du savoir de l’époque. Un pape diplomate, sachant dénouer les intrigues et les complots – et Dieu sait s’il y en avait à l’époque. Un pape à la fois résistant, qui, avec Du Guesclin, soutient son roi, le roi de france, et européen qui, le premier au monde, assurément, travaille à l’Europe des patries par sa médiation constante entre ses collègues temporels, le roi de France, le roi d’Angleterre et l’empereur du Saint-Empire. Enfin, un pape de réconciliation religieuse, le premier formulateur, assurément, de l’oecuménisme… » Magnifique !

Dix jours dix gites, en voila trois !

A Monastier excellent gite chez Didier et Virginie Dastarac, 04 66 32 77 26

A Mende Auberge le Rempart, bon hôtel simple et propre en plein centre de la ville.

A Fage, gite sur les hauteurs de saint Etienne de Valdonnez, 04 66 48 14 63.

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