Archives annuelles : 2018

7 Nov
2018
Champagne Devaux, quintessence de l’élégance !

Des vins fins et travaillés, une volonté d’avancer doucement mais surement, un vignoble situé au cœur de la Cote des Bar, la Maison Devaux assure sa notoriété avec grande présence et talent.
Deux frères sont à l’origine de cette belle Maison Jules et Auguste Devaux qui en 1846 lancent les bases d’une affaire de champagne, qui saura exporter une partie de sa production à l’étranger, faisant rayonner cet art de vivre à la française.

cépage pinot noir

Successivement, trois femmes, veuves, reprendront la suite au fils des ans, au tournant du XIXe siècle, assurant avec sérieux et courage, l’avenir de Devaux. Aujourd’hui, la Maison regroupe une centaine de vignerons associés. Le vignoble s’étend entre Bar sur Seine et Bar sur Aube. Sont cultivés avec soin le cépage pinot noir, un raisin noir à jus blanc, véritable colonne vertébrale de la Maison conférant force et puissance ; le cépage chardonnay à la finesse reconnue, aux arômes délicats apportant complexité et longueur en bouche. Exigence et soin, deux maitres mots pour conserver année après année, une qualité constante !

La collection D

Bien trouvée, la collection D rassemble une gamme de quatre cuvées, attrayante. La Cuvée D, assez vineuse, briochée, Ultra D, peu dosé, minérale et saline, D Rosé fruits rouges et intensité, enfin D Millesimé agrume et complexe.

Par ailleurs, Devaux poursuit sa collaboration avec l’enseigne Monoprix en proposant une cuvée « Blancs de Noirs » (24,90 €), 100% pinot noir, riche, dense, très aromatique, avec une belle puissance, à déguster idéalement avec une blanquette de veau, une sole aux petits légumes, un risotto safrané.

Une Maison à mieux connaître ou à découvrir pour le plaisir des papilles !

Informations : www.champagne-devaux.fr

31 Oct
2018
35 ans au château Rasque, un bel anniversaire !

Une histoire de maison de campagne achetée pour sa chère épouse, un couple travailleur acharné, des enfants tout aussi talentueux, voici très résumé l’histoire de ce domaine de vin crée il y a 35 ans !
1983 donc, Gérard Biancone, maçon d’origine puis dans le bâtiment, achète pour sa femme Monique le domaine Rasque situé sur la commue de Taradeau. 2018 Sophie Courtois-Biancone qui mène la vigne et le vin, avec joie de vivre et efficacité, est rejointe par son frère Enzo, surnommé « l’enfant des vignes ». Tous eux, remplis d’énergie et de compétence, vont développer désormais l’affaire.

A l’époque, le vignoble couvre 15 hectares plantés en rolle et ugni-blanc pour le blanc, en cinsault et grenache pour le rosé, en cinsault et syrah pour les rouges.

30 années ont passé, le domaine regroupe 100 hectares de terre dont 30 hectares de vignes qui produisent des vins en agriculture raisonnée.

Les propriétés de la famille Biancone se sont agrandies au Clos Jasmin, 12 hectares de vignes centenaires surtout en rouge, plantées sur la montagne Sainte Victoire ; et l’Hermitage de Saint Pons à Figanières, soit 31 hectares de vignes plantés des cépages régionaux.

Des vins friands et fort appréciés

Grâce au sol du Château Rasque, un terrain drainant avec un sol caillouteux, l’expression des vins, typique des grands côtes de Provence, développe des arômes floraux et fruités pour les blancs et les rosés et, paradoxalement, un palais fin et tannique en même temps, pour les rouges.
Les vendanges sont ici menées à la main, les raisins triés à la vigne et rapportés en petits cageots.

 

Nous avons aimé la cuvée Château Rouge 2014 (13,50 €), à la robe écarlate, au nez de groseille et framboise, à la bouche charnue, veloutée avec des tanins souples et présents. Un côtes de Provence rouge a marié à des côtelettes d’agneau, un rôti de bœuf à la moelle, dans le filet et même de petits rougets de roche.

 

La cuvée Clos de Madame 2015 (22 €), à base à 80% de syrah, à la robe grenat, au nez de fruits noirs, épicé et presque fumé, au palais ample, aux notes gourmandes de cassis, cacao, olives noires. Servez-le un peu frais, avec un carré d’agneau, un foie gras frais poëlé, un osso bucco.

 

La cuvée Château Blanc 2017 (16 €), à base de rolle et ugni blanc, à robe jaune clair, au nez de poire, à bouche riche et complexe, long et gouteux. Proposez-le à 12°C en apéritif avec des gougères ou sur une limande aux petits légumes, une côte de veau, des fromages de chèvre secs…

Château Rasque à Taradeau, tel : 04 94 99 52 20.

30 Oct
2018
Cuisiner écolo en évitant les déchets !


Deux ouvrages prennent le taureau par les cornes et nous donnent mil astuces pour vivre plus sain et plus économique . Et le but : soucions-nous de notre environnement !

« Mon quotidien zéro Déchet » aussi sous-titré « réduire son impact environnemental et prendre soin de soi et de sa maison au naturel » balaie large toute la vie quotidienne, par les bonnes idées de son auteur Stéphanie Faustin : dans la cuisine, la salle de bain, le jardin, sur internet. C’est vraiment une vraie initiation pour changer le curseur. Suivez le guide.

Déjà n’achetez plus de serviette en papier mais sortez celles en tissu, moins chère et plus écolo, nettement. Et des conseils en masse : consommez local et de saison, achetez en vrac fruits secs, riz ou céréales, farine ou sucre et versez dans vos bocaux. Utilisez vos épluchures en bouillon…Fabriquez vos yaourts, vos cookies, votre vinaigre..La cuisson si simple, comme mettre des couvercles sur les casseroles (30 à 70% d ‘économie d’énergie), coupez le gas quand la cuisson est presque finie…

Côte hygiène, l’auteur Stephanie Faustin préconise de faire son produit multi-usages d’une simplicité angélique : vinaigre blanc et eau avec quelques gouttes d’huile essentielle de son choix. Les combines zéro déchet sont légion : j’utilise des sacs en tissus, je conserve les enveloppes reçues, je ne repasse pas mon linge, je composte, je me soigne au naturel… Bref, ce livre est précieux à plus d’un titre.

Cuisiner Zéro Déchet,

écrit par Giovanna Torrico et Amelia Wasiliev, alerte sur le gaspillage alimentaire dont nous sommes grandement responsable. On achète trop , on stock mal, on jette les épluchures..Bref, les deux auteurs font assaut de conseils pour nous aider à économiser et ne pas gaspiller..

Des produits de saison choisis avec les doigts et le nez plus qu’avec les yeux, des menus prévus d’avance, des aliments bien conservés dans le congélateur, dans les placard une fois mis en conserve, les restes gardés..
Les recettes proposées sont variées et archi simples : frittata aux fanes de radis, taboulé de feuilles de céleri, chips de pelures de pommes de terre, épluchures sautées, graines de courge grillées, coulis de fruits rouges trop mûrs, sirop aux queues de fraises..

Une mine de plats délicieux ! Ne vous en privez pas. Ces deux ouvrages se complètent bien et servent la cause !

Mon quotidien, Zéro Déchet, Rue de l’Echiquier, 13,90 €

Cuisiner Zéro Déchet, 100 recettes pour cuisiner sans gaspiller, Marabout, 15,90 €