Culture (expo, cine, musée…)

2 Juil
2025
Chartres 2025 nunc et semper

       Nous fûmes 19 000 « jeunes » de tout âge à parcours la centaine de kilomètres de l’église saint Sulpice à la cathédrale de Chartres. Pour le quarante-troisième pèlerinage,  avec pour thème « pour qu’Il règne sur la terre comme au ciel ».

 A la suite des saints, avec la même fourgue et la même joie ! Et Dieu était la.

       Augustin, notre bien aimé chef de Chapitre nous a mené magnifiquement tout au long de ces trois jours vers le but ultime, Chartres ! Croix devant à l’effigie du bienheureux  Gikha un des chapitres de la paroisse saint Roch et bannière déployée en plein vent derrière, nous étions une trentaine à parcourir les 44 premiers kilomètres du premier jour par un climat tempéré, quelques gouttes d’eau nous rafraichissant utilement. 

           Belle ambiance entre chacun, prière en silence, chapelets égrenés, méditation selon le thème, énoncée par Augustin …tout était propice à notre édification renouvelée dans la Foi. Sans oublier les discussions, rires et échanges entre chacun.

  La messe de Pentecôte, dans cette immense champs, nous fait toucher le Ciel que les chants nous entrouvrent.

  

     Tout au long du chemin, marchant du même pas que nous, des prêtres nous attendaient pour confession ou discussion, selon.

A l’heure des bivouacs, soupe chaude et pain relevaient notre ordinaire, servis chaleureusement par d’accortes dames.

  Pas de problème d’endormissement, le sommeil vous saisit d’un coup.

 Le dimanche soir, la veillée et l’Adoration furent temps de grâce.

 Et enfin, après ces trois jours de marche, pieds un peu endoloris, les flèches de la cathédrale s’aperçoivent au loin ! On repense à Charles Péguy.

Malgré le nombre, saluons la parfaite organisation de Notre-Dame de Chrétienté. 

Bref, nous reviendrons l’année prochaine avec les mêmes, j’espère bien. Merci Augustin !Charles Péguy

Etoile de la mer, voici la lourde nappe

Et la profonde houle et l’océan des blés

Et la mouvante écume et nos greniers comblés,

Voici votre regard sur cette immense chape

Etoile du matin, inaccessible reine,

Voici que nous marchons vers votre illustre cour,

Et voici le plateau de notre pauvre amour,

Et voici l’océan de notre immense peine.

Vous nous voyez marcher sur cette route droite,

Tout poudreux, tout crottés, la pluie entre les

dents.

Sur ce large éventail ouvert à tous les vents

La route nationale est notre porte étroite.

Nous allons devant nous, les mains le long des poches,

Sans aucun appareil, sans fatras, sans discours,

D’un pas toujours égal, sans hâte ni recours,

Des champs les plus présents vers les champs les plus proches.

Nous arrivons vers vous de l’autre Notre-Dame,

De celle qui s’élève au cœur de la cité,

Dans sa royale robe et dans sa majesté,

Dans sa magnificence et sa justesse d’âme.

Comme vous commandez un océan d’épis,

Là-bas vous commandez un océan de têtes,

Et la moisson des deuils et la moisson des fêtes

Se couche chaque soir devant votre parvis.

17 Mai
2025
Nos Reines de France, leur rendre justice !

Quarante-huit reines capétiennes ont jalonné l’histoire de France depuis Adelaide d’Aquitaine femme d’Hugues Capet à Marie-Antoinette, la dernière à porter le titre de reine de France. Ces épouses de roi n’ont jamais « régné »  par elle-même, la loi salique les écartant de la souveraineté. Franck Ferrand nous dresse le portrait d’une quinzaine d’entre elles, récit savoureux et fort bien écrit qui vous passionnera.

  Si la reine peut remplacer son royal mari à la tête d’un conseil ou en audience avec un ambassadeur, son principal rôle est de donner à la couronne des héritiers, et évidemment de préférence mâle. « Elle assoit ainsi son autorité et gagne sa tranquillité » explique notre écrivain historien. Poursuivant par un mot de Marie Leczinska, épouse de Louis XV: « toujours coucher, toujours grosse, toujours accoucher » en soupirant.  

  Et pourtant,  c’est une vrai calamité que de ne pas engendrer vite et simplement ! Catherine de Médicis attendra dix ans, Anne d’Autriche vingt-trois ans et Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine onze ans. Etre souveraine sans fils est une vraie misère !

 Il n’est qu’une circonstance ou la reine peut jouir d’un certain pouvoir, c’est quand le roi meurt avec un héritier  trop jeune pour régner. Elle devient alors la régente, ainsi, entre autres, pour  Blanche de Castille  entre 1226 et 1235, Catherine de Médicis, et quelques autres…

  La reine assure deux fonctions d’importance 

Avec générosité, elle dispense pensions et gratifications selon son discernement. Elle secoure indigents et victimes de catastrophes diverses, participant ainsi activement à la dimension charitable d’une monarchie « très chrétienne ».

Ensuite, elle joue un rôle de mécène en commandant tableaux et décors, parures et robes auprès des meilleurs créateurs. Elle inspire et stimule, crée l’émulation et parfois lance un style.

Parmi ces quinze portraits, nous en avons sélectionnés quelques uns.

  Ingeburge de Danemark, qui épouse en 1193 Philippe Auguste, princesse venue du froid, elle vécut tristement un destin compliqué de reine.

Blanche de Castille, mère de Saint Louis, animée d’une foi profonde, est aussi réputée habile et forte. Elle tint fermement les rênes d’un royaume menacé par des barons puissants et avides.

Louise de Lorraine-Vaudemont, à la transition entre les Valois et les Bourbon, l’épouse d’Henri III, femme forte du XVI e siècle qui a marqué les grandes cours européennes.

Marie de Médicis, deuxième épouse d’ Henri IV, épouse et reine réputée possessive et colérique, fut choisie pour son argent. Elle fut bien sûr la mère de Louis XIII.

 

  Plongez-vous vite dans ce livre passionnant.

 

 

Nos Reines de France, par France Ferrand avec Pierre-Louis Lentes et Anne-Louise Sautreuil, Perrin, 28 €

2 Mai
2025
Chassenay d’Arce, une Maison sur tous les fronts

Chassenay d’Arce, cette belle maison de champagne située au coeur de la Côte des Bar, développe aussi une boisson spiritueuse appelée Ratafia, un vin obtenu par mutage, à découvrir sans tarder. Sans oublier la première collection de Magnums réservée aux amateurs avertis en série très limitée.

Le Ratafia champenois de Chassenay d’Arce vous connaissez ? Alors découvrez-le promptement ! Cette boisson spiritueuse est issue de l’assemblage de raisins de Champagne. D’un côté des raisins transformés par la distillation en marc de champagne ou en fine champenoise assemblés par ailleurs, à des raisins transformés en moût de raisin, un jus frais non fermenté obtenu par pressurage. Résultat, une boisson tranquille, à la robe ambrée, aux arômes de fruits confits et d’agrumes, naturellement douce à la saveur expressive et onctueuse, une boisson  apéritive à servir entre 7 et 9 °, très originale. A essayer aussi avec un fromage sec. 

Sélection Blanche un blanc de blancs de la gamme les Essentielles

Un assemblage délicat de chardonnay pour la fraicheur et la finesse et de pinot blanc pour sa richesse aromatique. Sélection Blanche, une expression élégante et pure à déguster à 9 ou 10° pour en saisir toutes les subtilités à un diner de fiançailles avec des mets délicats, poisson noble, huitres cuisinées, desserts peu sucrés.

            Romain Aubriot chef de cave:  « Symbiose entre deux cépages, le chardonnay et le pinot blanc…
Un nez enchanteur à la gourmandise généreuse offrant des arômes de fruits blancs bien mûrs, complétés par des notes de pêche et d’abricot. De délicates touches d’agrumes ajoutent une fraîcheur vivifiante.
En bouche, la finesse et la minéralité du chardonnay se mêlent élégamment à la richesse et la structure du pinot blanc. Les saveurs de fruits blancs et jaunes sublimées par des nuances de fleurs blanches, créent une texture crémeuse et enveloppante. La finale est marquée par une note iodée apportant de l’intensité à cette cuvée. »

La première Collection magnums

Une série de cuvées rares qui dormaient jusque la au sein de l’oenothéque que la Maison Chassenay d’Arce va dévoiler aux amateurs de champagne de prestige ! Depuis des décennies, les chefs de cave préparaient cette mise en valeur de cette collection magnums. La voila enfin révélée au public. Chaque année désormais, elle s’enrichira de nouveaux millésimes.

La Cuvée Rosée devient Cuvée Expression

« Un nez à la fois expressif et équilibré avec des arômes de fraises des bois composées et de framboises fraiches. Une bouche gourmande avec toute une palette de fruits rouges sublimées par un épointé de bonbon à la violette. Souvenir d’enfance. La finale se veut agréable avec une petite pointe acidulée apportée par le chardonnay. » décrit  Romain Aubriot, le chef de cave de Chassenay d’Arce. 

La Maison qui adopte un verre vert pour ses bouteilles, offrant ainsi une meilleure protection contre le rayons UV ce qui préserve les arômes délicats de la Cuvée Expression 

Tous ces produits sont en vente chez les cavistes, le Repaire de Bacchus..Cuvée Expression, rosé brut – prix caveau 28.60 euros
et Sélection Blanche blanc de blancs brut – 29.95 euros 

Ratafia 29 € la bouteille

Cuvée Expression brut rosé: 28,60 € 

Cuvée Sélection Blanche: 29,95 €

Collection Magnums: Les Essentielles  Cuvée Première 57,80 €. Cuvée Rosé, 72 €