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3 Juin
2018
3 ème séjour des Réconciliations, du 18 au 24 juin 2018

Organisée par la Mission Unesco Coteaux Maisons et Caves de Champagne, se déroulera du 18 au 24 juin, la troisième édition du Séjour des Réconciliations en Champagne. Quatre temps forts pour cette année !

Parmi 33 sites inscrits, les Coteaux Maisons et Caves de Champagne ont été retenus pour un projet financé par l’union européenne et porté par l’Unesco, le World Heritage Journeys of Europe. Ce programme privilégie les lieux du patrimoine mondial qui favorise la préservation des sites et le tourisme durable, notamment à destination des Américains et Asiatiques. Intégrés dans la thématique « des Trésors cachés de l’Europe », les Coteaux, Maisons et Caves de Champagne sont valorisés entre autres outils, par une plate-forme digitale et un plan de communication mises en œuvre par le National Geographic.

La semaine débutera par un grand diner de gala caritatif le 18 juin, à Epernay, parrainé par Pierre Arditi, l’acteur bien connu, grand amateur de bons vins ! L’objectif sera la collecte de fonds pour la préservation du patrimoine champenois et le soutien à la Fondation Abbé Pierre.

Le mercredi 20 juin, une conférence animée par Jean-Louis Etienne, médecin explorateur partis plusieurs fois en mission dans l’Arctique, permettra d’évoquer les enjeux fondamentaux de la réconciliation entre homme et nature, préservation des paysages champenois et du patrimoine commun.

Le Samedi 23 juin, des soupers aux lanternes avec pique-nique et grand partage populaire, seront sources d’échanges des photos prises par les participants sur les réseaux sociaux. La baie du Mont Saint Michel , site prestigieux par excellence, participera aussi cette année.

Enfin, le dimanche 24 juin, le département de l’Aisne accueillera la Marche des Réconciliations, départ de Château-Thierry, ouverte à tous. La vallée de la Marne et ses terroirs seront arpenter par des marcheurs soucieux de découvrir ce beau patrimoine. Trois circuits seront jalonnés d’animations, visites et dégustations de champagne.

Ainsi le Séjour des Réconciliation joue t’elle pleinement son jeu pour fédérer la population, faire prendre conscience de l’urgence de la préservation des sites et valoriser ce trésor du Champagne.

Plus d’infos :www.champagne-patrimoinemondial.or,www.sejourdesreconciliations.fr

28 Oct
2016
Makhila, l’emblème du pays, vraie légion d’honneur !

Ils sont fabriqués à partir du néflier, ce sont des œuvres d’art avec pommeau en corne, tressé de cuir, d’or ou d’argent. Des hommes célèbres, artistes, comédien, le pape Saint Jean-Paul II, hommes politiques…s’ennorguellissent d’en posséder un !

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Que suis-je ? Le makhila, bien sûr, un bâton de marche, mais bien plus que cela ! Elégant et redoutable, pratique et  inclassable, une façon de vivre, de penser  au pays Basque. La famille Ainciart Bergara, depuis sept générations, s’en est fait la vraie spécialité, à tel point que son savoir-faire est inscrit à l’inventaire des Métiers d’Arts Rares de l’Unesco. Ils sont à Larressore à un jet de pierre de Cambo les Bain et d’Espelette, dans les Pyrénnées.makila

Fabriquer un makhila est œuvre de longue haleine. Tout commence avec le choix de la branche de néflier, une essence rare,  en pleine forêt: un bois poli, dur homogéne, au grain fin. La tige est incisée à la main et poursuit sa croissance jusqu’en début d’hiver, jusqu’à la coupe. Passage au four, séchage, coloration, nourissage pendant plusieurs années…la tige est travaillée longuement. Puis, le bois est habillé de pièces sur mesure en respectant l’harmonie de la ligne. La poignée, gainée generique cialis.org de lanières de cuir tressées ou de métal, est terminée par un pommeau en corne ou métal. Dévisser cette poignée, et se découvre une arme en pointe d’acier qui traditionnellement server à se protéger ! En bas, un trèfle termine l’ouevre, chaque pièce étant unique, on la personnalise d’une devise gravée en basque et du nom du futur propriétaire

La famille Ainciart Bergara

Aujourd’hui Charles Bergara et sa fille Nicole nous font visiter l’atelier. La tradition familiale se poursuit marquée par le Bien, le Beau, le Vrai,  Entreprise du Patrimoine Vivant, gage de qualité reconnue ! Sur place, vous verrez trois établis très anciens avec les artisans qui  travaillent bois, cuirs, métaux avec les outils  nécéssaire, comme poinçons, marteaux, limes, étaux…
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Le bruit, les éclats de lumière, les martelements rythment  l’ambiance sur place. Vous serez  très bien accueillis par Nicole, fascinante et sympathique héritière de la fabrique.

Atelier ouvert toute l’année, situé prés d’Espelette, à côté du fronton de Larressore, visite 2 € par personne.

Info : www.makhila.com et tel : 05 59 93 03 05

 

 

29 Sep
2016
le Grand Argent Massif

Avouons-le : c’est ici un des rares domaines dont nous daignons, mieux, dont nous consentons avec bonheur à parler par anticipation : le domaine skiable. Ainsi, le bonheur est-il bien souvent une question de géographie, plus précisément même : une question d’hygrométrie. Songez qu’en montagne, celle-ci, par temps frais et ensoleillé agrémenté d’une bonne dose d’ions négatifs, est faible. Oui, le bonheur est également une question d’ions. C’est Voltaire qui disait : il est poli d’être gai ; ajoutons que la confiance, ici donnée comme par une aiguë et exquise subodoration des vertus du Grand Massif savoyard, participe de cette saine gaîté dont on sait ne pouvoir se dévêtir quand il s’agit de skier.

 

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Aidé, armé du souvenir de Moriond-Courchevel 1650, de celui du Belvédère, des Grandes Bosses et des Granges, portons-nous vers cette ribambelle de stations qui ont noms : Les Carroz, Samoëns, Sixt-Fer-à-Cheval et Morillon. Ainsi que vous le constatez : comme les Trois Mousquetaires étaient quatre, les cinq stations s’intégrant dans ledit Grand Massif s’analysent a priori (et, sous réserves qu’une heureuse surprise in vivo n’en vienne à devoir infirmer ce premier avis : a posteriori) en un quatuor. Flaine, la pauvre (la triste ?) se voit exclue du groupe puisque, là-haut sur son aire, seul le grand soleil, allié à cette neige réfléchissante qui vous apaise la pensée, est apte à vous éviter un cafard qui ne manquerait de survenir et de vous subvertir par temps couvert. Au reste, rassurez-vous : les gens du coin savent et conviennent eux-mêmes en secret que Flaine est un lieu hors-catégorie, bien de notre temps – le temps moderne (moderne…ce mot terne) – un lieu hors-sol dont on n’osera dire qu’il dépareille l’harmonie et le savoir-être bienfaisant de notre quatuor. Ainsi sans doute ne ferez-vous que passer du côté des pistes de Flaine afin de prendre un coup de vieux des années soixante-dix avec ses sculptures de Picasso, Dubuffet et Vasarely. Car vos pensées, tout à la fois apaisées (pression atmosphérique oblige) et enivrées, trouveront leur arrière-fond et comme leur divin support dans les plus basses stations précitées. Puisque nous nous adressons en l’espèce pas seulement aux esthètes, aux adeptes de l’exact ‘‘savoir-être’’ à la recherche de lieux et d’êtres de la même veine, mais aussi aux skieurs, surgit à l’instant dans vos têtes la question de la présence de ce qui n’est que notre premier ingrédient du bonheur. Nous avons bien entendu nommé la neige. Et c’est ici l’élément (c’est le cas de le dire) -clef, la caractéristique forte comme disent nos cadres en marketing des stations du « Grand Massif » : il semblerait bien qu’entre 700 et 2500 mètres d’altitude et d’étymologiquement saine attitude, l’enneigement y soit aussi sinon plus favorable que chez leurs concurrentes. Parlons pour une fois petits-sous : après une neuvaine à Ste Claire pour vous garantir une neuve neige, offrez (surtout si vous êtes du coin) un forfait (en pré-vente) pour la saison au prix de 485 € (au lieu de 970 €).

Quant à nous, à Dieu plaise, nous ne dirons pas forfait et, qu’à Dieu plaise encore, nous vous en dirons des nouvelles en janvier 2017, rêvant (dans l’acception morphéenne du terme) de plonger nos skis dans la pente derrière un enfant de la région : le champion olympique de ski Deneriaz.

 

Hubert de Champris