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20 Fév
2023
La Divine Volonté

 Un livre au titre choisi par Jésus Lui-Même, « Le Livre du Ciel » révèle ce qu’est la Divine Volonté et comment y parvenir.   Il s’agit de suivre les écrits inspirés directement du Ciel, de Luisa Piccarreta, une mystique italienne morte en 1950 .

                     Luisa Piccarreta, née en 1865 dans une famille simple dans une ferme, ne reçoit qu’une année de scolarité. A 13 ans, elle a sa première vision de Jésus, portant une croix et la regardant avec un air suppliant. A partir de ce moment, elle commence à souffrir terriblement, physiquement et psychiquement et ce jusqu’à ses 16 ans. Elle accepte alors l’état d’âme victime désirée par Notre Seigneur et sa  Mère, prenant part aux souffrances de la Passion. Jusqu’à sa mort, elle ne se nourrit  que de la Sainte Eucharistie. A 22 ans, elle doit s’aliter, elle ne quittera plus son lit, sans jamais avoir d’escarres. En 1913, Luisa Piccarreta écrit « les Heures de la Passion »  puis en 1930, elle rédige 31 méditations pour le mois de mai « la Vierge Marie dans le Royaume de la Divine Volonté »

Son confesseur  le bienheureux P. Annibal di Francia nous éclaire

                         « Il semble que Notre seigneur, qui de siècle en siècle, fait croitre toujours plus de merveilles de Son Amour, ait voulu former en cette Vierge (dont il disait quelle était la plus petite qu’Il eut  trouvée sur la terre et dépourvue de toute instruction) un instrument  adapté pour une mission si sublime qu’elle ne peut être  comparée à aucune autre, à savoir le triomphe de la Divine Volonté sur tout l’univers conformément à ce qui est écrit dans le Pater Noster : fiat voluntas tua, sicut in coelo et in terra »

  Le livre du Ciel soit 36 tomes

                           Composé de 36 tomes le Livre du Ciel se lit  en prenant le temps de bien méditer chaque passage l’un après l’autre, sans se hâter.  l’Esprit-Saint doit éclairer notre âme à la compréhension de ces grands mystères dévoilés. 

                            Il est conseillé de débuter par les premiers tomes et ce, dans l’ordre, puisqu’ils sont essentiels à notre formation de base ; c’est la préparation du terrain de l’âme avant de recevoir les trésors de la Divine Volonté. Certains passages sont difficiles à comprendre au début, il faut faire preuve de patience  et de persévérance . Le Seigneur nous donne ses lumières lorsqu’Il voit notre intention de continuer et notre désir d’acquérir ce don.

                             « Toutefois, explique l’article tiré du Carrefour de la Divine Volonté ( à aller voir…) «  pour équilibrer nos lectures et afin de contempler toute la gloire qui se dévoile dans le Livre du Ciel, il est suggéré de jeter un coup d’oeil au TOME 11, afin d’y voir le chef-d’oeuvre que représente ce 3e Fiat. Et la, il nous est donné effectivement d’entrevoir les beautés et les trésors présentés dans les tomes suivants. Avec ce regard, il devient plus facile de continuer nos lectures car le tome 11 représente le livre du changement, qui nous offre un petit résumé de toutes les merveilles qui se trouvent dans la Divine Volonté.

 Bref, n’hésitez pas à lire cet ouvrage, exceptionnel !

                                A noter :  les 19 premiers tomes du Livre du Ciel ont reçu le Nihil Obstat et Imprimatur en 1926 (ils étaient les seuls volumes disponibles à ce moment). Les autres volumes ont été approuvés en juillet 2010 par deux théologiens mandatés par le Vatican durant le procès de béatification de Luisa.

15 Jan
2019
Et oui, prenez soin de votre âme, elle vous sauvera !

 

Un ouvrage unique, dense, exigeant, précieux qu’il s’agit de lire fissa pour remettre dans l’axe corps, esprit et âme. Et ainsi, repousser ces maladies psychiques et spirituelles qui nous coupent de l’essence même de notre être : la vie en Dieu.

Médecin, biologiste, psychanalyste, Jean-Ghilhem Xerri a commis cet ouvrage fondamental, d’après son expérience de thérapeute au prés de patients atteints de divers maux : dépression, addictions, obésité, mal être généralisé…

Le Dr Xerri commence son ouvrage par nous poser cette question si simple et si compliquée « qu’est ce que l’homme ? » Et de remonter le temps, la première figure : l’homme antique définit par le grec Aristote qui le premier pensa «  l’homme, un animal rationnel  ». Puis vint « l’homme classique » au XVIIe siècle, celui-ci, selon Galilée, Descartes puis Newton, fait la distinction réelle de nature entre l’âme et le corps. « L’homme moderne » au XIX et XX e siècle, issu du structuralisme se définit par ses déterminismes internes ou externes. la psychanalyse inventée par Freud et l’approche systémique modèlent un homme de moindre densité qui va laisser la place à l’homme neuronal. Ce dernier, à partir de la fin du XXe siècle, est un simple vivant, un animal comme les autres ! Il semble vouloir s’épanouir vers des programmes de robotisation et de transhumanisme, immergé dans le numérique, se dirigeant vers les thérapies cognitives et comportementales.

Un homme coupé de son intériorité

Ce postulat posé, Jean-Ghilhem Xerri prend de la hauteur pour constater la souffrance actuelle de ses congénères : l’homme réduit, par sa propre responsabilité, à deux composantes le corps et l’âme, se coupe donc de son intériorité. De par sa vision partielle de lui-même, il développe toute sorte de troubles, conséquence d’une société basée sur l’hyper-consommation, une société dépressive, une société qui prône voyages incessants, superficialité, culte vain de son corps…

Narcissisme, perte du sens de la vie, manque d’exigence conduisent tout naturellement l’homme vers la vanité, l’acédie ou paresse spirituelle, vers l’avidité alimentaire, sexuelle, matérielle…

La solution et même la guérison : décider de vivre en trois dimensions avec son corps, son âme et son esprit.

« La vraie révolution, précise l’auteur de l’ouvrage, serai de décider de ne rien acheter ou consommer pendant quelques temps. De vivre dans la sobriété, se contenter de ce dont on a besoin pour se nourrir, se vêtir. D’apprendre à dire non aux sollicitations incessantes. » Sagesse et bon sens.

Grâce à ce livre, vrai mode d’emploi pour aller mieux et même bien, il suffit, selon nos maitres, les Père de l’Eglise au IV e siècle, de changer modestement de vie, à notre mesure. Etre vigilant, être attentif à soi-même pour contrôler ses pensées, ne garder que les bonnes ! Être sobre dans sa vêture comme dans sa nourriture. Dans cette recherche d’aligner corps-âme-esprit, Jean-Ghilhem Xerri préconise, à l’instar des Père de l’Eglise, l’hospitalité. Vivre la charité, le sens de l’autre, l’ouverture. Tout ceci n’est possible que dans la prière, descendre dans son « moi profond » car « la prière est le médicament du salut ». « La guérison est d’ordre spirituel et non pas mental » précise t’on..

Pour nous aider dans cette recherche d’alignement, l’auteur nous propose des petits intermèdes très concrets pour réfléchir, assimiler, intérioriser les chapitres lus et les mettre en pratique dans le calme de sa maison…

Bref, ce livre bien compris peut sauver les hommes en souffrance. Fruit d’un gros travail de recherche et de consultations, il est une vraie planche de salut pour tous, croyants comme athées. Car tout le monde a une âme !

« Prenez soin de votre âme, petit traité d’écologie intérieure,  » Jean-Ghilhem Xerri, 20 € Cerf

24 Mai
2015
L’Esprit Saint, le doigt de Dieu, ici raconté

Entre les fêtes de l’Ascension et de la Pentecôte, il est intéressant de rappeler l’histoire du Saint-Esprit, la troisième dimension théologique, souvent mal connue. Le Père Vulliez, prêtre du diocèse d’Annecy, nous le fait (re)découvrir avec force rappel des textes saints et de la Tradition.

« L’Esprit planait sur les eaux », dit la Genèse (Gn1,2), « mots simples et fluides, explique le Père Vulliez, « en ouverture de la Bible, qui confèrent une ampleur inouïe à la présence de l’Esprit ». Le ton est donné et l’histoire de l’Esprit se révèle au fil des pages.

L’auteur revient sur les définitions détaillées des mots : charismatiques, pentecôtistes, le spiritisme…bien utile.

« Si Dieu est Dieu, son Esprit parle à tous et à chacun.» Cette déclaration faite lors de Vatican II, « fut une rupture aux conséquences incalculables », raconte l’auteur, qui n’a de cesse d’expliquer que l’Esprit est à l’œuvre sans cesse. Présent, s’il est demandé et imploré, Il agit, soyons en sûr. Mais Il n’agit que si l’homme lui demande, pas de

mobilisation sans engagement ! « Jeux merveilleux de la collaboration active du ciel et de la terre » précise le Père Vulliez.

L’ouvrage est lumineux et plein d’optimisme car l’Esprit de Dieu est au service de l’Homme et notre pape François l’a placé au cœur de sa spiritualité, ne perdant pas une occasion de rappeler l’union de l’Esprit et de l’Eglise. « L’Esprit Saint est l’âme, la sève vitale de l’Eglise et de tout chrétien » dira t’il lors de son voyage en Turquie en novembre 2014.

Bref, il n’est que temps de lire cet ouvrage, précis, clair, à la fois historique, spirituel et pratique. Bien édifiant sur la troisième des Trois Personnes, après le Père et le Fils.

Une prière à l’Esprit, sobre et belle, termine le livre :

« Esprit

De douce et transparente lumière

Souffle de Dieu

Et flamme d’humanité nouvelle

Viens. »

Petite histoire du Saint-Esprit, par le P. Hyacinthe Vulliez, 9,90 euros Edition Salvator.