7 Juin
2016
Ultréïa, en avant vers Compostelle

C’est l’histoire d’une mère, photographe de son état, qui accompagne son fils de 7 ans sur le chemin de Compostelle. Soit presque 1200 kilomètres à pied, une initiation dans les larmes et les rires. La victoire au bout du Chemin.

Couv_Santiago_livrephoto_100dpiDe Nogaro à Santiago, à pied, une mère et son fils, du courage, des souffrances mais aussi de grandes joies, du soleil et la récompense au bout du Chemin de Compostelle.

« Je m’appelle Santiago, j’habite à Fontainebleau, prés de Paris. Ma maman est franco-péruvienne et moi, je suis à la fois français, espagnol et péruvien. » Ce petit garçon raconte le début de son histoire. Il poursuit : «  Au Pérou, à l’âge de 7 ans, les enfants indiens font un rituel pour devenir des petits hommes. …Je dois choisir mon épreuve. Alors, j’ai choisi de marcher sur mon chemin, le chemin de Santiago de Compostelle ».

Et voilà, en 42 jours de marche, la mère et son fils ont pris la route, comme les pélerins d’il y a mil ans. L’ouvrage est un livre d’images, de photos magnifiques, paysages jour après jour changeants, ciel et terre, églises, personnages. Des textes ciselés, brefs et précis qui complètent les photos.
Le lecteur est subjugué, passionné, rêveur et admiratif. L’enfant réussi, vainc sa peur, ses douleurs et termine au Finistère, dans la mer, la où le pèlerin brûle ses vieux habits et renait de ses cendres.
Bref, cet itinéraire d’un petit homme est aussi une démarche universelle. Que la suive ceux qui veulent ?

Santiago au pays de Compostelle, chemin initiatique d’un petit homme, par Céline Anaya Gautier, Editions de la Martinière.