21 Sep
2015
Fragonard, éternelles beautés et galanteries



72dpi_Le baiser

 

Il est le maitre de la peinture du XVIII e siècle avec ses élans, son mouvement, ses teintes chromatiques et son esquisse libertine, c’est Jean-Honoré Fragonard bien sûr, justement célébré dans son audace polissonne au musée du Sénat, pour la première fois !

Courrez-y.

72dpi_Colin Maillard

L’esprit des Lumières est marqué en ce milieu du XVIII e siècle par ce sensualisme venu d’Angleterre avec la question qui occupe les esprits : sentiment ou sensualisme, question cruciale au cœur des préoccupations philosophiques, littéraires et artistiques. Le jeune Fragonard (1732-1806), formé par le grand maitre François Boucher, fait preuve d’une sensibilité neuve dans ses compostions mythologiques à la mode. C’est le thème choisi et développé aujourd’hui à travers 80 œuvres connues ou confidentielles prêtées par certains musées du monde entier.

Jean-Honoré Fragonard fut un peintre très complet, allant du paysage, à la peinture d’histoire, du portrait, aux scènes de genre et aux grands décors…Laissant libre cour à son style, son envolée, son touché, le tout lié à une belle technicité, ce grand artiste reste un grand maitre ! Le genre érotique qu’il maitrise parfaitement, laissait à penser qu’il eut une vie amoureuse torride ? Il n’en est rien, on sait qu’il fut bon époux avec son épouse Marie-Anne Gérard, bon père de famille, d’après les témoignages de l’époque.

 

NM 5415

Il nous laisse ne œuvre magistrale, annonçant avec le triomphe du libertinage, l’essor d’un amour sincère et sensible prémisse du mouvement romantique du XIX e siècle.

Il faut admirer, entre autres merveilles, l’Aurore triomphant de la nuit (1755 environ), Le baiser gagné (1759 environ), Le Verrou interprété différemment (1777) , le Baiser reste une toile admirable, dans la suggestion et le traitement chromatique.
A voir absolument.

Le baiser volÈ

Musée du luxembourg, 19 rue de Vaugirard 75006 Paris. Jusqu’au 24 janvier 2016.

Angelina-Luxembourg---VenusEt une pâtisserie, une !!

Il faut évidemment choisir « Vénus », en harmonie avec l’exposition du Fragonard libertin !

Une création légère et élégante, fleur délicate couleur rose poudré, au cour de crumble croustillant, framboise, litchi et mousse à la rose. Une concordance parfaite avec les œuvres du grand peintre ! 9,30 euros au salon de thé Angélina ou 7,50 e à emporter.