Archives du mot-clé Art de la présentation

8 Déc
2024
Figures du fou du Moyen-Age aux Romantiques 

Quelle belle idée que cette exposition sur les fous au musée du Louvre ! Figures médiévales, teintées de religion ou figures romantiques incarnées dans la vie quotidienne, l’image du fou a toujours fasciné. La voila exposée en plusieurs tableaux, magnifiquement mis en scène. Courez la voir, enchantement garanti !

 

 

  Au Moyen-Age, il n’est pas rare de croiser des fous, gentils ou plus ou moins agressifs, ils font partie de la culture visuelle des hommes. Jusqu’ici peu étudié dans l’histoire de l’art, cette exposition remédie à cette carence et nous fascine joliment !

  Des peintres ont choisi délibérément de peindre les fols. Ceux qui rejettent Dieu, insensés sont-ils ces grotesques ou parodiques personnages ! Aux portails des églises ne voit-on pas les Vierges folles aux lampes renversées. Puis au XIII e siècle, l’amour, ses passions , ses excès provoquent la folie par sa démesure comme racontée dans les romains de chevalerie… A la cour encore, les fous distraient les rois et les princes, présence incontournable qui enchante les « grands » de l’époque.

Après le coup d’arrêt au XVIIe siècle des représentations littéraires ou picturales de la folie,  le XIX e et les Romantiques le remettent au goût du jour. 

  Figures du fou, musée du Louvre jusqu’au 3 février.

7 Nov
2024
Elégance et tension pour Noël: Chassenay d’Arce bien sûr !

Créée en 1956, Chassenay d’Arce, est une maison de Champagne unissant 130 familles de vignerons. Nous avons dégusté plusieurs cuvées s’accordant à merveille avec quelques mets fins…Suivez le guide en prévision des fêtes de Noël qui approchent à grand pas !

Le travail assidu des vignerons confère aux diverses cuvées, une grande finesse en bouche marquée par une élégance et une tension qui permettent la dégustation aussi bien à l’apéritif avec des bouchées marines, qu’avec des mets tels que turbot et huitres cuisinées ou fraiches, viande blanche et même fromages. Sans oublier des desserts meringués, de fruits rouges ou de sorbets..Bref, vos repas de fête  seront valorisés par ces champagnes signés Chassenay d’Arce. Sans oublier leur excellent rapport qualité-prix. 

     Pour se mettre en bouche, dans la gamme les Essentielles,  la cuvée Première brut, la cuvée emblématique de la Maison Chassenay d’Arce, à 60% pinot noir et 40% de chardonnay. Un nez de pomme verte mêlé à l’amande, en bouche fraîcheur et tension se rejoignent  avec une pointe de pamplemousse sur la finale. A déguster avec un blinis d’oeufs de saumon, une gougère presque brulante pour le contraste.

Ou la cuvée Rosée Brut pour les dames, mais pas que, qui apprécient  souvent la saveur des bulles rosées,  à dominante pinot noir avec chardonnay (35%) et meunier (27%). Une robe saumonée à bulle fine, un nez expressif de fruits légèrement confits et d’épices, une attaque franche sur la fraise et la groseille, pour une bouche épanouie et souple. A associer à des toasts de saumon, des dés de thon à l’apéritif.

    Avec le saumon en gravlax et ses betteraves confites, amandes torréfiées, raifort glacé, nous avons dégusté un Pinot Blanc extra brut  à 100% pinot blanc. Un bel accord grâce à la robe jaune à reflets dorés, les arômes de poire, mirabelle, et une bouche ronde et généreuse avec une finale longue, saline et fraiche qui rejoignait les notes minérales du saumon gravlax.

    Avec le Suprême de volaille rôtie du Maine, artichauts zébrés au citron

et à l’ail noir, câpres frits, sauce volaille montée au beurre, un Pinot noir 2015 extra brut 100% pinot noir.  Il fallait supporter la volaille presque soyeuse en bouche avec les câpres et l’ail noir fondu, ce Pinot noir d’une douce puissance pourrait-on dire, a « fait le job » avec sa robe dorée au reflets cuivrés, son nez affirmé et sa bouche ferme, aux saveurs profondes bien présentes.  Et toujours cette fraicheur persistante en finale.

Et enfin avec la mousse au chocolat tiède, glace au sarrasin,

caramel beurre salé, streusel cacahuètes, merveilleux dessert, un original et bienvenu Ratafia champenois. Elaboré avec du moût de raisin à 100% pinot meunier et d’alcool, ce vin doux tranquille est un véritable concentré de saveurs: fruits confits, pain d’épices avec  l’onctuosité de l’alcool qui allége la boisson. Dégustez-le frais entre 6 et 8°. 

Une trentaine de pays propose la gamme de cuvées Chassenay d’Arce pour le plus grand plaisir des consommateurs fin amateur. Le vignoble de 315 hectares s’étend sur 

14 villages.

 Dans un souci de respect environnemental, cette Maison de Vignerons s’est engagée vers un développement durable lui permettant, en 2021, l’obtention de la certification Vignerons Engagés. Ainsi aujourd’hui 7,7 hectares de vigne sont certifiés en agriculture biologique.

 

A NOTER

Cuvée Première, 26,40 euros et cuvée Rosée 28,40 euros.

Pinot Blanc 2015, extra brut, 45,00 euros.    

Pinot noir 2015  extra-brut, 24,20 euros

Ratafia champenois , distillat Fine champenoise Marc de Champagne, 28,80 euros

Et aussi, à côté de la gamme des Essentielles, vous découvrirez la gamme des Caractères, un Chardonnay 2017, un Pinot noir 2015 et un Pinot blanc 2015, de nouveaux millésimes dotée de nouvel habillage.

Les Authentiques avec la cuvée Origine (32,90 euros), la cuvée Audace 2014 (42,50 euros)avec un nouvel habillage.

Les Confidencielles, Confidences 2012 (57,10 euros) et Confidences Rosé (67,60 euros) 2015

Chassenay d’Arce, 11 rue du Pressoir 10110 Ville sur Arce, tel: 03 25 38 78,e.dinguel@chassenay.com 

15 Oct
2024
Tarsila do Amaral, peintre du Brésil

Née en 1886, Tarsila do Amaral, blanche issue d’un milieu aristocratique, érudite et au croisement de plusieurs cultures peint un Brésil populaire et authentique, coloré et attachant dont  le musée du Luxembourg expose les oeuvres jusqu’au 2 février.

 Cette première rétrospective en France, de l’oeuvre de Tarsila do Amaral représentée ici par 150 oeuvres, en séduira plus d’un, tant ses créations sont variées, joyeuses, teintées d’une pointe de naïveté apparente et assez visionnaires.

Evoluant entre São Paulo et Paris, cette artiste très appréciée au Brésil mais moins connue en Europe, est à l’origine d’un mouvement « anthropophagique » (1928-1929) né à Sao Paulo en 1928. Ce mouvement fait référence à la pratique indigène du cannibalisme comme « décoration de l’autre » dans le but  d’en assimiler ses qualités.

 

             

 On admirera parmi ses oeuvres, ces paysages aux couleurs vives parcourus de visions oniriques tout à fait fascinantes. La dimension politique de l’œuvre est également apparente, dans les peintures des années 1930 dont le réalisme se teinte d’une vocation sociale perceptible

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Il faut se laisser saisir par ces autoportraits d’une belle pureté, ces paysages  ou le végétalse mêle à l’animal, ces portraits robustes et distanciés..Bref, une exposition à ne pas manquer qui égaiera la morosité automnale !

 Tarsila do Amaral, au musée du Luxembourg jusqu’au 2 février.