Archives annuelles : 2014

9 Oct
2014
Divin Châteauneuf du pape signé Bouachon

En 1898,  la famille Bouachon fonde la Maison éponyme à Châteauneuf du Pape, dont elle est le tonnelier historique. Sélectionnant les raisins  produits sur de belles parcelles par un réseau de vignerons, la famille passe du métier de tonnelier à celui de négociant-éleveur.

CHÂTEAUNEUFMBAujourd’hui,  Charlotte Fabre, jeune vinicultrice, veille précieusement sur les vins de Maison Bouachon, encadrant  les trente partenaires de la Maison tout au long de l’année : de la conduite de la vigne à la vinification et l’élevage. Privilégiant le grenache, placé au cœur des assemblages, Charlotte allie la tradition,  qui recherche tout particulièrement  la présence des tannins, les arômes de fruits mûrs et notes épicées de réglisse, et la modernité  avec des tannins veloutés, des arômes de fruits frais, de coriandre et de poivre blanc et fraîcheur en bouche. Les vins de la maison allient complexité, finesse et puissance.

grenache@maisonBouachon Nous avons découvert  avec joie  le Pavillon Saint Pierre 2012, de la maison Bouachon : un côtes du rhône d’un bel assemblage  de 5 cépages tel que grenache qui apporte équilibre et arôme d’épices délicates, mourvédre aux arômes de cuir et sous-bois, syrah pour le côté fruits rouges et la structure, carignan  et sa fraicheur et marselan, vrai liant aromatique. Le vin est,  grâce à ce bouquet de cépages, d’un rouge franc et dense, d’un nez  de cerise et cassis, d’une bouche  ronde et friande.

Côtes du Rhône Pavillon Saint Pierre , 6,80 euros.

 – Le châteauneuf-du-pape blanc, la Tiare du Pape,   offre à l’œil une robe jaune à reflets verts. Son nez est complexe, mêlant les arômes de pêche et d’agrume léger, avec une finale poivre blanc, tout en délicatesse. L’attaque est vive,  tendue avec un beau potentiel marqué par la fraîcheur. Les tannins soyeux, puissants mais subtils favorisent la longueur en bouche. Ce vin élégant, servi entre 11 et 12°C , se déguste avec un poisson noble, une volaille tendre, un dessert aux fruits. 25 euros, prix départ cave.

– Le Châteauneuf du pape rouge 2011 la Tiare du pape, marqué par des passages pluvieux,   se révèle  savoureux avec sa robe pourpre, ses arômes de fruits rouges, ses tannins présents et sa finesse que sert une jolie fraicheur due à l’acidité  plus élevée. Sa fin de bouche est longue et soyeuse. Servez-le à 18°C avec des magrets, un foie gras, des desserts chocolatés.  25 euros la bouteille départ cave.

7 Oct
2014
Le cognac s’invite à table !

Marier un cognac à une volaille, détendre une sauce d’un trait de ce subtil nectar, l’associer à un dessert aux fruits, mais oui, toutes les audaces sont possible grâce à ce  XO magnifique.

La maison Prince Hubert de Polignac met en avant un classique de sa collection, le cognac XO, un jus précieux, long en bouche aux arômes d’épices, de vanille, d’amande et de miel.  Une palette aromatique bien précieuse qu’il faut absolument essayé avec un repas de fête pour innover et terminer en beauté l’année.

Essayez donc un blanc de dinde dodue avec une gorgée de XO Prince Hubert de Polignac, vous en serez tout surpris. Un filet de poisson noble avec un trait de ce cognac est tout à fait original et savoureux. Ou encore une  fondue au chocolat, un coulant  café-chocolat, une salade de fruits exotiques après un diner un peu abondant, merveille ! Il faut appréhender les vertus  digestives du cognac.

La maison Hubert de Polignac s’enorgueillit  d’un trésor de 25 000 fûts stockés en Charente. Une richesse qui permet au maitre de chai les alliances les plus surprenantes, classique et délicieuses  pour composer des cognacs complexes.

XO Cognac Prince Hubert de Polignac, 69 euros les 70 cl.Cognac_Prince_Hubert_de_Polignac_XO_BD

2 Oct
2014
Le petit dej’ à la Française a encore de beaux jours !

Oui, il faut se sustenter le matin, les nutritionnistes nous en rebattent les oreilles ! Mangez tout ce que vous aimez : fruits, gâteaux, crème, chocolat au lait, pain grillé, confiture…tout est bon pour prendre des forces.

Le petit-déjeuner rompt le jeûne de la nuit, il est salutaire et bénéfique contre le petit coup de pompe de 11h, explique le Dr Laurence Plumey, médecin nutritionniste. Il participe au bon déroulement de la journée. Outre son apport calorique, ce premier repas pris en famille est bon pour le moral et la cohésion familiale.

Hors, relève une enquête du CREDOC, un Français sur 10 ne prend pas de petit-déjeuner, à cause d’un manque de temps, de problème économique, d’ignorance. Un phénomène qui s’accentue depuis 10 ans. Pour enrayer ce déclin et remontre le courant, les professionnels  des principaux produits concernés, jus de fruits, lait, pain, confiture, se mobilisent pour  en appeler aux acteurs publics et privés.  Il faut, disent-ils, faire du petit-déjeuner une priorité des programmes de santé publique et de nutrition, l’inscrire  dans le parcours éducatif de santé à l’école.

Valoriser le petit-déjeuner,  le rendre accessible  dans les établissements d’hôtellerie et de restauration, avertir parents professeurs, enfants, étudiants des bienfaits de ce premier repas…  c’est le but de de l’association des acteurs du petit-déjeuner !

Le petit dej à la Française a encore de beaux jours !Un peu d’histoire.

Autrefois, en France n’existait que deux repas, l’un vers 11h ou 12h  du matin, l’autre à la tombée de la nuit, entre 18 et 19h.  Anticipant le mouvement  du petit-déjeuner au  siècle suivant une habitude se développe. Au XVIII e siècle, s’instaure le déjeuner à la tasse consommé au réveil, avec l’engouement des aristocrates et bourgeois pour le café d’Ethiopie, le chocolat des Amériques. Il faut attendre le XIX e siècle et la Révolution industrielle pour que s’installe le premier repas, le matin, au réveil. Car les ouvriers ont faim, travaillant tout le jour, l’écart entre les 2 repas, creuse l’appétit. On passe ainsi au rythme des trois repas quotidiens. Le terme de « petit-déjeuner » n’apparaît qu’à la fin du XIX e siècle. En 1905, une enquête réalisée  par les médecins dresse le constat suivant : un ouvrier sur deux  ne prend pas de petit-déjeuner, mais il s’arrête pour boire un verre de vin sur le chemin de l’usine. Cette absence de réserve calorique est responsable de  fatigue matinale, d’accidents du travail, et du déficit d’attention de écoliers.

Le petit-déjeuner à la Française.

Dés le début du XXe siècle, les habitants des villeS adoptent le petit-déjeuner à la française que nous connaissons :  café au lait, lait nature pour les enfants, pain, beurre, confiture. A la campagne, on  prend du pain trempé dans la soupe ou le vin.  A partir  de 1945, l’habitude est prise du premier repas au réveil.

Aujourd’hui, c’est aussi un vrai plaisir que de déguster de bons produits, pain frais, bonne odeur du café qui met en appétit, chocolat, jus de fruit frais ou en bouteille…
Bref, il faut transmettre aux enfants cette bonne habitude, trouver dans les aliments  calcium, vitamines, glucides…Les jeux sont dans vos mains !