30 Mai
2014
Maigrir, non, plutôt se nourrir mieux !

Voilà un livre extra pour les personnes attentives à leurs poids, qui ne désirent pas forcément maigrir, car c’est plutôt un guide du bien vivre sur la durée !

L’idée du livre est d’abord, de tordre le cou aux idées reçues : les régimes servent-ils à quelque chose ? Les régimes protéinés, bien ou mal ? Les compléments alimentaires ?…A toutes ces questions , les réponses sont claires et de bon sens, bien argumentées. Exemple : « en mangeant de la soupe pendant une semaine, je maigris ? » réponse, oui bien sûr mais la fonte musculaire est impressionnante et la fatigue croissante ! Et encore « dissocier les aliments est la seule façon de maigrir ? » Non pas du tout !

Le deuxième partie s’appelle « manger sain et maigrir bien ». Quelques points de vocabulaire sont abordés du style « masse grasse », « masse maigre », « poids idéal ou poids de forme ». Puis la phrase intéressante : « contrairement aux idées reçues, c’est avec un corps bine nourri, plein de vitalité, que vous serez dans les meilleures conditions pour perdre du poids. Et voilà le cœur du problème, en fait il faut s’écouter, s’arrêter quand on a plus faim, être raisonnable sans frustration : oui au carré de chocolat après le repas, oui aux pommes de terre cuites à la vapeur, oui aux noix et amandes…En fait l’auteur nutritionniste et diététicienne valorise le bon goût, le plaisir, l’attention à soi, le plaisir de la table à partager en famille, entre amis..

En bref, il faut être attentif à sa faim en début de repas et au rassasiement en fin. Et règle de bon sens : manger « bon » pour manger moins. Oui au bon poisson du marché d’à côté, à la viande persillée à point de chez le boucher, aux légumes juste sortis de terre et encore terreux…Cultivez les 5 sens dans votre assiette : goût, vue, odorat, toucher et l’oreille avec le croustillant ou le craquant. Et enfin, écouter vos émotions pour mieux les apprivoiser !

Donc ce livre est une mine d’informations à feuilleter, piniocher, déguster à petits traits. Vous en tirerez grand profit et faites circuler ou offrez à la ronde cet ouvrage de grande valeur qu’il faut avoir dans sa bibliothèque à tout prix !

– Maigrir sain sans faire de régime, par Héléne Lemaire, 17, 00 euros , Prat Editions.

30 Mai
2014
Fauve Paris, une maison de ventes qui libère les enchères !

A deux pas de la Bastille, quartier « modeux » s’il en est, c’est installée il y a peu, une salle des ventes d’un nouveau genre, associant ventes d’œuvres d’art avec thèmes réfléchis et bar à vins accueillant et bon enfant. Courrez-y pour chiner et vous régaler !

Les deux compères Lucie-Eléonore Riveron et Cédric Melado

Ils sont une poignée d’associés venus du monde des Arts, de la cuisine, du journalisme, du milieu des commissaires-priseurs, à avoir jeter l’ancre dans un lieu inédit, sis dans le Haut-Marais. Lucie-Eléonore Riveron qui préside FauveArt et assure la direction, Cédric Melado, co-fondateur, ancien commissaire-priseur chez Tajan, enthousiaste et passionné qui joue avec brio du marteau. Alice Landry , ancienne de Tajan, Audap et Mirabaud, commissaire-priseur associée, qui effectue entre autres, des estimations gratuites. Dimitri Joannidès, fringant et sympathique jeune-homme, expert spécialisé en art moderne et contemporain. Citons aussi Thomas Ameline qui tient dans un esprit joyeux et attentif, le bar à vin, bien nommé l’Abreuvoir, il est à la fois professeur à l’Ecole du Louvre, spécialiste des objets du Moyen-Age et Renaissance et ancien sommelier du J’Go. Il est aidé de Claire Lancner, chef de salle, dynamique et joyeuse, qui aide et décore chaque assiette pour en faire une oeuvre d’art à admirer et déguster.

L’Abreuvoir pour se rafraichir et se sustenter.

Leur but : décomplexer les futurs amateurs qui n’osent pas lever la main pour enchérir sur l’objet de leur rêve. Leur slogan : « libérer les enchères » pour les rendre accessibles, faciles et ludiques aux amateurs qui n’osent pas. Fauve Paris a ouvert fin avril, c’est dire si ils attendent votre visite. D’autant, que les portes sont ouvertes à la visite libre des expositions sur une durée longue de 2 à 3 semaines. On vient, on flâne, on baguenaude et on goûte à l’Abreuvoir, juste à côté, un verre de chablis, sancerre ou bourgueil avec un grignotis délicat, style jambon Serrano, comté vieux, fraises chantilly.
Loin du « catalogue à la papa » dixit Dimitri Joannidès, l’un des associés, vous lirez avec gourmandise un « magalogue » ou publication dédiée aux ventes qui présente les œuvres avec force fiches techniques, photos et détails et, inusité dans le marché de l’Art, des interviews, rubriques coup de cœur…Dimitri veille et traite avec conscience et compétence cette publication originale.

Salle d’exposition de Fauve Paris

Pourquoi ce nom de Fauve Paris ? En hommage aux artistes fauves, comme Matisse, Derain, Vlaminck, Dufy, Braque…, qui lancèrent au siècle dernier le mouvement le Fauvisme. FauveParis, spécialisé dans tout ce qu’on aime, l’art de vivre, les beaux-arts, les arts décoratifs, entend faire preuve d’audace et de créativité dans son domaine. Et renouveler en profondeur cette discipline !

Courez à la prochaine vente, le 3 juin, qui s’appelle Ladies et Gentlemen, maroquinerie, bijoux de créateurs, montres, exposition du 24 mai au 3 juin, vente à 19h

49 rue Saint-Sabin 75011 Paris

Tél +33 (0)1 55 28 80 90 Fax +33 (0)1 85 08 40 33 contact@fauveparis.com

28 Mai
2014
Les Climats ou la Bourgogne à Paris

A un jet de pierre du musée d’Orsay, s’est installé il y a un an, un restaurant dédié aux vins de Bourgogne. Exclusivement. Les gourmets y apprécieront une cuisine généreuse mâtinée de quelques plats de l’ancien duché. Mais pas seulement.

Les propriétaires associés dans leur fabuleuse cave de Bourgogne.

Un bel espace haut de plafond au décor orientalisant, des tables à agréable distance, une cour- jardin plantée d’arbres et de massifs, un bar accueillant au tabouret perché, nous sommes aux Climats. Une maison achetée par deux passionnés de vins et surtout des Bourgogne, Carole Colin et Denis Jamet, et conçue « pour donner du plaisir aux connaisseurs et « déniaiser » les trop timides qui ne goûtent que les bordeaux. » explique joyeusement la directrice des lieux, Carole Colin. Ouverte il y a un an en plein cœur de la capitale, un nouveau chef, Julien Boscus, jeune et plein d’audace installé au piano depuis quelques mois, un sommelier Franck-Emmanuel Mondésir, fringant et inventif et voici la maison lancée !

« Un crémant pur comme du cristal, peu dosé, au parfum d’agrume, aux notes minérales, essayez donc ce vin à bulles fines, qui rafraichit la bouche et rend l’humeur joyeuse ! « , explique le jeune sommelier qui jubile dans cette maison.

« Faire déguster, avec succès, à des amateurs de Bordeaux, nos vins de Bourgogne, c’est un défi que j’aime. Leur expliquer qu’un saint aubin, un givry ou un corton peuvent leur plaire et leur ouvrir de nouveaux horizons gustatifs. C’est une joie ! », poursuit Franck-Emmanuel Mondésir aussi vif que son chablis 1^er Cru.

Les escargots arrivent dans leur jus, on attend la pointe d’ail et le beurre battu, que nenni, la sauce en est dépouillée, fine et savoureuse. L’œuf en meurette revisité est délectable et saturé du parfum du vin rouge. Un verre de volnay s’ajuste à merveille aux entrées. Le cabillaud est nacré à point servi avec son risotto pesto fondant. Le black angus arrivé des Etats-Unis explique le chef est prédécoupé et saignant à cœur comme on aime. Le chef, Julien Boscus, lui, arrive de l’Aveyron avec un détour par les maisons de quelques grands restaurateurs comme les frères Purcell, Alleno, Gagnaire…, il laisse ici s’exprimer sa créativité et son talent, parfaitement visible dans sa mousse d’Epoisses foisonnée au pain d’épice, très originale.

– « Je suis content de pouvoir laisser la bride à mon imagination au service d’une cuisine à la fois classique et modernisée. J’essaye des plats nouveaux, nous les goûtons avec Carole en cuisine et je réajuste si besoin est. Un travail d’équipe mais qui favorise ma liberté créatrice ! Nous sommes une bonne brigade et travaillons en confiance, indispensable pour faire bien ».
Justement, arrive le dessert, un vacherin au fraise parfumé crème fouettée, meringue parfaite, sorbet suave et une omelette norvégienne au praliné, sublime, onctueuse, au dosage en sucre impeccable. Du travail d’artiste !

Les Climats, 41 rue de Lille, 75007 Paris, tel : 01 58 62 10 08.

2 plats : 36 euros, 3 plats : 42 euros et une carte riche et accordée au saison et à l’humeur du chef.

-LES VINS

100% VINS DE BOURGOGNE

184 vignerons  796 références de 15€ à 5388€ 2 220 rouges et 580 blancs en caves de jour 8 500 bouteilles en cave de conservation Températures de service 16° pour les rouges et 10° pour les blancs.  Des prix très raisonnables.

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