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30 Oct
2016
220 ans, une honorable Maison : Mulot et Petitjean !

Oui, Dijon était réputée depuis longtemps, pour ces nombreuses maisons de pain d’épices. Oui, Catherine Petitjean continue vaillamment et avec plein d’idées la fabrique Mulot et Petitjean transmise par ses ancêtres.

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Farine et miel, tel était la composition du pain d’épices dont on trouve trace en Chine au Xe siècle. Par la suite, les Croisés auraient rapporter en Europe cette gourmandise dont la recette évoluera.

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Depuis le XIV e siècle, le pain d’épices est connu à Dijon, par l’entremise des ducs de Bourgogne. Au XXe siècle, il y avait une douzaine de fabriques dans cette belle ville. Et la maison Mulot et Petitjean, regroupant deux fabriques anciennes, porte aujourd’hui brillamment les couleurs du pain d’épices.

     Catherine Petitjean a repris en 1996 les rênes de la Maison, obtenant en 2012 le label prestigieux d’Entreprise du Patrimoine Vivant, EPV.
Son but : développer de nouveaux produits, comme les mini nonnettes, le Petit Mulot, de nouvelles saveurs de pain d’épices, des pains d’épices décorés et festifs pour Noël, des partenariats comme celui avec Bernard Loiseau dans le développement de recettes inédites crées avec le chef pâtissier du relais Bernard Loiseau…

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La maison exporte aussi depuis 2008 toute une gamme de ses produits au Japon, Chine, Hong Kong, en Angleterre, Suisse ou Belgique, en Italie, Espagne, aux Etats-Unis ou au Canada.

Et bientôt un musée.

La fabrique de 2000 M2 située boulevard de l’Ouest a été agrandi avec l’installation d’une ligne à nonnettes. Elle va bientôt connaître encore une expansion. Agrandir l’unité de production et ouvrir une boutique proche de l’atelier sont les futurs projets de Catherine Petitjean, dynamique dirigeante . Elle prévoit aussi la création d’un musée riche de tout ce patrimoine historique de la Maison. « Ce sera passionnant et cela répondra à une demande du public, explique t’elle, découvrir des documents, d’anciens moules, de matériel de réclame de l’époque…l’histoire de notre entreprise fidèle à ses traditions et en même temps résolument moderne et tournée vers l’avenir ».
Que vive donc cette Maison, aux produits fameux !

 

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De passage à Dijon, allez absolument visiter et craquer pour ces bons produits, la boutique ancienne et historique 13 place Bossuet.
Plus d’informations : www.mulotpetitjean.fr

 

 

 

19 Oct
2016
Le pays basque, éternel ! 

Premier chapitre.

Une pelote basque, le Grand Hôtel, une paire d’espadrille, du linge soigné et coloré, un makhila au pommeau d’argent, un mouchou tendre et parfumé…point commun de ces objets et lieux divers ? Le Pays basque, bien sûr qui depuis, des millénaires préservent ses traditions et renforce son identité culturel à nulle autre pareil.

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Promenade.

Il est jeune, il est champion de pelote, une discipline séculaire emblématique de cette terre basque. Patxi, après dix ans aux Etats Unis, est revenu sur sa terre natale pour d’une part, enseigner l’art du Grand Chistera et de l’autre réparer et fabriquer les fameuses pelotes. Au fait, faites-vous la différence entre Cesta Punta, Pala et Grand Chistera ? La Cesta Punta se joue à l’intérieur dans une pièce fermée par un mur à gauche ou Jai Alai, avec cette sorte de panier fait d’une ossature en chataigner tressé d’osier avec un gant en cuir cousu. La Pala jouée par les enfants, femmes, hommes ou vétérans avec une raquette ou pala, se pratique sur un fronton, une salle fermée ou un trinquet (salle fermée). Enfin, le Grand Chistera se joue en plein air, sur un fronton avec des joueurs qui courent et rivalisent d’adresse et de force calculée avec le fameux « panier » ou chistera. Bref, depuis un an, à Bidart, notre champion coud, répare et fabrique avec une habileté magnifique les instruments du jeu. Il accueille avec compétence et gentillesse les visiteurs soucieux de découvrir cet art basque. Initiation à la pelote ou visite de son atelier, vous serez fort bien accueilli.

Ona Pilota, Patxi à Bidart, tel : 06 26 76 66 88 et p.tambourindeguy@onapilota.com.

 

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Les espadrilles, il n’y a que la qu’elles sont vraies !

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Et chez Don Quichosse, cousues à la maison, s’il vous plait ! Mauléon est un village basque qui recèle nombre d’entreprises dans la tradition des fabricants de toujours. De la jute pour la corde, de l’hevéa pour la semelle, du coton pour la toile qui la recouvre, l’espadrille est un pur produit basco-basque. Chic dans sa simplicité, varié dans ses coloris, il séduit les gens de goût. Même Picasso avait les siennes, appelées « sandales » dont le modèle est mis en avant chez Don Quichosse. « En une heure, on compte 2 à 3 paires d’espadrilles faites et cousues main » explique le patron dont la belle maison se porte bien !

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Don Quichosse, artisan fabricant, à Mauléon tel : 05 59 28 28 18 et www.donquichosse.com

 


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Pariés, la gourmandise inventée 

La Maison est ancienne, fameuse et innovante. En 1895, le jeune Damestoy monte son atelier de chocolatier, le chocolat étant depuis le XVe siècle une affaire bayonnaise, avant d’être basque. En 1905, le Kanouga, un caramel tendre au chocolat noir fait sensation, son nom tiré d’une ville de Russie était un clin d’œil aux Russes venus nombreux en ce début de siècle, en villégiature sur la Côte basque. D’autres parfums suivront au fil des ans, des kanouga au café, à la vanille et même au piment d’Espelette. Puis Robert Pariés crée le massepain, une sorte de turon espagnol , beaucoup plus tendre et parfumé, à base de crème d’amande, chocolat, sirop de sucre enrichis de fruits secs et autres bonheurs sucrés.

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Titre de gloire de la Maison Paris, le Mouchou crée en 1948, deux macarons collés comme dans un baiser, tendre pâtisserie, absolument délicieuse. Aujourd’hui, Pariés qui a ouvert à Paris une antenne, nous régale de gâteaux basques, outre les traditionnels crème ou confiture de cerise, de parfums variés, comme au chocolat, ou le sans gluten pour ceux qui le souhaitent.

Une Maison passionnante à visiter à Soccoa, on vous y réservera le meilleur accueil et vous gouterez les spécialités.

Visite des ateliers Paris à Socoa Urrugne, tel : 05 59 22 06 00.

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16 Oct
2016
Lou Pérac: trésors des brebis.

En Aveyron, il est des troupeaux de brebis dont le riche lait donne, variétés de fromage, yaourts et fromages à la coupe. Lou Pérac, saveur du lait de brebis, signe ces gammes de produits  !

La race Lacaune des brebis donne ce lait magnifique, dont la flore de l’Aveyron et des départements proches permet la belle qualité.

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Pérail fondant, bleu de brebis puissant, brique savoureuse et maintenant la tomme de brebis au goût  présent, tous ces fromages avec leur spécificité offre une texture souple et fondante, idéal en totes occasions.

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Côté yaourt, à côté du nature, les yaourts sur un lit de fruits rouges si parfumés, ou sur un lit de baies bleues ou encore pomme-caramel si gourmands, sont à la fois puissants en goût et souples au palais.

 

Autant de raison, de savourer tous les Lou Pérac sur un plateau comme « en cas » précieux.