L’excellence de la pâtisserie française n’est plus à prouver. La chaine France 2 en a fait une émission phare et édifiante sur le sujet. Le meilleur pâtissier, l‘auteur du présent livre Grégory Quéré, nous offre ici 15 recettes qui lui ont permis de gagner et 10 autres inédites. A vos fourneaux !
Voici un beau livre, vivant, dynamique à l’œil et gourmand quand à ces photos magnifiques de Louis Laurent Grandadam. Mais il est aussi instructif et didactique qui nous apprend le grand art de la chose sucrée !
Chaque recette est bien décrite, illustrée mais quand même d’un certain niveau. Pensez donc, on est la dans un grand concours qui récompense le meilleur. Ainsi, l’Ascension mont-blanc nécessite 2 heures de préparation, le résultat est à la hauteur !Tout est précis, subtil et parfait. Jusqu’au nom « le Rocambolesque », tout un programme, à base de biscuit spéculoos et glace cannelle, avec gelée de chocolat et crème anglaise au sucre muscovado. La série des nuances, nuance vert, jaune et rouge, est merveilleuse de gout et de beauté, une vraie chorégraphie !Et que dire de la recette « Quelques minutes à la campagne » confectionnée avec foin, céleri et topinambour, mais oui ! Vraie œuvre d’art.Cet ouvrage est à offrir au fana de sucre, assez doué cependant pour en faire son miel à partager.
Les quatre jurés, Christophe Michalak, Pierre Marcolini, Philippe Urraca et Christophe Adam, ont grand genre et leur réputation donne crédit au gagnant.
Bref, procurez –vous vite ce beau livre gourmand.
Qui sera le prochain grand pâtissier, Les meilleures recettes de l’émission, par Grégory Quéré, Edition de la Martinière, 20 euros.

pas : on écoule, on pompe, on aspire, on désagrège, on répare et on réorganise. Toute une équipe d’organes sophistiqués s’active joyeusement, tant et si bien qu’en une heure, un adulte consomme à peu prés autant d’énergie qu’une ampoule de 100 watts. Chaque seconde, nos reins filtrent et nettoient soigneusement notre sang. »
C’est le fils de famille, Jean-Christophe Mau, issu du monde de la finance, qui s’attèle à la tâche. Il a l’expérience, ayant entrepris de relever château Preuillac situé en nord Médoc et acheté en 1998. Il a rapidement remonté cette honorable maison, en faisant un médoc, cru bourgeois, aux vins riches, veloutés, profonds, de belle facture. Château de Brown est donc un défi plein de promesse, à relever avec panache ! La maison est connue depuis le XIIe siècle, époque où l’on en trouve traces, le terroir est magnifique, cette pépite n’attend que travail humain et investissement technique pour briller de tous ses feux. Le vignoble, évitant désormais l’usage des pesticides, est mené en culture raisonnée, des ruches sont installées depuis 2012 dans les vignes. L’équipe, menée par Bruno Patrouilleau, est solide et pleine d’expérience.
10 ans après, le bilan.
Les rouges de château de Brown, issus de vignes âgées de 20 ans en moyenne, sont complexes, fins, longs en bouche. Ils se dégustent sur des mets choisis, festifs. Les blancs, plein de sève, capiteux, précieux apprécieront les poissons nobles en sauce.
Les rosés, friands et délicats, constitueront des vins d’apéritifs soignés et désaltérants.