2 Oct
2016
La pomme n’a pas dit son dernier mot !

A chaque variété de pomme, sa recette, c’est le credo de l’auteur Christophe Adam, qui ajoute « nous croyons connaître la pomme par cœur, mais elle réserve bien des surprises ». Cet ouvrage nous invite à sa redécouverte au travers de photos magnifiques !

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Vingt mille variétés de pomme existent au monde, chacune possédant son caractère et ses usages : pommes à couteau, pomme à cuire, à cidre, croquante, ferme, douce ou juteuse, avec toute une palette de couleurs et de texture. Fort de cette richesse, Christophe Adam a imaginé des recettes audacieuses et venues d’ailleurs, comme des desserts traditionnels et déjà connus.

Nous avons donc droit à cinq chapitres : croquante, croustillante, moelleuse, fondante, liquide.
Dans le premier chapitre, la mini-pomme d’amour est une invite à la régression avec ce gout du sucre si prégnant. Le tartare de pommes avec plusieurs variétés de pommes est une vraie nature morte colorée, la tarte aux pommes surprenante de beauté visuelle ! Les glaçons trompe-l’œil à la pomme une création audacieuse et acidulée surprenante. Ainsi que la tablette de chocolat pomme-pécan qui offre le croquant de la noix de pécan et la note acidulée de la pomme.

Dans le second chapitre, le tempura d’épluchures de pomme est une vraie trouvaille, les chips de pomme et la pizza aux pommes itou. Dans le chapitre consacré aux Moelleuses, nous trouvons bien entendu l’apple pie, l’éclair tatin ou le tajine. Parmi les desserts sensationnels, citons le risotto citron aux pommes finement acidulé, la pomme soufflée croustillante à la préparation assez sophistiquée, tout à fait étonnante et la pavlova.
Mais tout est beau et les photos, splendides !

Pomme, par Christophe Adam, Editions de la Martinière, 25 €

1 Oct
2016
Un grand du chocolat !

Maitre chocolatier classé parmi les 10 meilleurs chocolatiers de France, Ricard Sève propose des chocolats magnifiques, onctueux et parfumés qui font le bonheur des vrais épicuriens.
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Des ganaches fondantes, des palets de belle plénitude en bouche, des mendiants croquants, des chocolats au lait subtil ou noir profond, les ballotins de la Maison Sève sont de toute beauté ! La célèbre Maison lyonnaise sélectionne dument ses fèves pour une qualité optimum. Les tablettes, macarons, biscuits et autres douceurs sont du même tonneau. 

 

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Pas de Noel sans papillotes à la mode lyonnaise ! Celles-ci sont à base de pralinés noirs ou au lait, délicieuses. Connaissez-vous l’origine des papillotes ? La légende raconte qu’un jeune commis d’une chocolaterie du quartier des Terreaux, pour séduire sa dulcinée, eut l’idée d’écrire un petit mot d’amour sur un papier dont il enveloppa un chocolat dérobé au stock de son maître. Renvoyé par ce dernier, il finit par épouser sa belle, la nièce de M. Papillot, le fameux patron, qui trouva l’idée amusante et commerciale et en lança la mode !

Des bûches de toute beauté.

buche-perles-patissiere-aux-marrons-glacesNous avons dégusté la bûche bien nommée Perle, originale et joliment décorées de perles aux marrons turbinées, elle se compose d’une compotée de cranberries acidulée relevée d’une crème de marron glacés avec un biscuit à la châtaigne. Magnifique. Les autres bûches sont aussi belles à l’œil qu’au palais.

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Mais, la grande actualité de la Maison Sève sera cet hiver, l’ouverture d’une nouvelle chocolaterie puis en janvier 2017, du premier musée du chocolat de Lyon. Alliant goût de la modernité et de l’innovation à celui de la tradition belle et bonne, le maitre-chocolatier Richard Sève aidé de son épouse nous promet un établissement haut en couleur, élégant et instructif sur ce produit à nul autre pareil. Précipitez-vous le jour dit.

 

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www.chocolatseve.com

 

 

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29 Sep
2016
le Grand Argent Massif

Avouons-le : c’est ici un des rares domaines dont nous daignons, mieux, dont nous consentons avec bonheur à parler par anticipation : le domaine skiable. Ainsi, le bonheur est-il bien souvent une question de géographie, plus précisément même : une question d’hygrométrie. Songez qu’en montagne, celle-ci, par temps frais et ensoleillé agrémenté d’une bonne dose d’ions négatifs, est faible. Oui, le bonheur est également une question d’ions. C’est Voltaire qui disait : il est poli d’être gai ; ajoutons que la confiance, ici donnée comme par une aiguë et exquise subodoration des vertus du Grand Massif savoyard, participe de cette saine gaîté dont on sait ne pouvoir se dévêtir quand il s’agit de skier.

 

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Aidé, armé du souvenir de Moriond-Courchevel 1650, de celui du Belvédère, des Grandes Bosses et des Granges, portons-nous vers cette ribambelle de stations qui ont noms : Les Carroz, Samoëns, Sixt-Fer-à-Cheval et Morillon. Ainsi que vous le constatez : comme les Trois Mousquetaires étaient quatre, les cinq stations s’intégrant dans ledit Grand Massif s’analysent a priori (et, sous réserves qu’une heureuse surprise in vivo n’en vienne à devoir infirmer ce premier avis : a posteriori) en un quatuor. Flaine, la pauvre (la triste ?) se voit exclue du groupe puisque, là-haut sur son aire, seul le grand soleil, allié à cette neige réfléchissante qui vous apaise la pensée, est apte à vous éviter un cafard qui ne manquerait de survenir et de vous subvertir par temps couvert. Au reste, rassurez-vous : les gens du coin savent et conviennent eux-mêmes en secret que Flaine est un lieu hors-catégorie, bien de notre temps – le temps moderne (moderne…ce mot terne) – un lieu hors-sol dont on n’osera dire qu’il dépareille l’harmonie et le savoir-être bienfaisant de notre quatuor. Ainsi sans doute ne ferez-vous que passer du côté des pistes de Flaine afin de prendre un coup de vieux des années soixante-dix avec ses sculptures de Picasso, Dubuffet et Vasarely. Car vos pensées, tout à la fois apaisées (pression atmosphérique oblige) et enivrées, trouveront leur arrière-fond et comme leur divin support dans les plus basses stations précitées. Puisque nous nous adressons en l’espèce pas seulement aux esthètes, aux adeptes de l’exact ‘‘savoir-être’’ à la recherche de lieux et d’êtres de la même veine, mais aussi aux skieurs, surgit à l’instant dans vos têtes la question de la présence de ce qui n’est que notre premier ingrédient du bonheur. Nous avons bien entendu nommé la neige. Et c’est ici l’élément (c’est le cas de le dire) -clef, la caractéristique forte comme disent nos cadres en marketing des stations du « Grand Massif » : il semblerait bien qu’entre 700 et 2500 mètres d’altitude et d’étymologiquement saine attitude, l’enneigement y soit aussi sinon plus favorable que chez leurs concurrentes. Parlons pour une fois petits-sous : après une neuvaine à Ste Claire pour vous garantir une neuve neige, offrez (surtout si vous êtes du coin) un forfait (en pré-vente) pour la saison au prix de 485 € (au lieu de 970 €).

Quant à nous, à Dieu plaise, nous ne dirons pas forfait et, qu’à Dieu plaise encore, nous vous en dirons des nouvelles en janvier 2017, rêvant (dans l’acception morphéenne du terme) de plonger nos skis dans la pente derrière un enfant de la région : le champion olympique de ski Deneriaz.

 

Hubert de Champris