22 Déc
2014
Pierre Frey, l’éditeur de tissus qui aimait les belles choses

PIERRE FREYQue voici un beau livre, qui fleure déjà bon les pages neuves ! L’histoire est édifiante qui raconte l’épopée d’un homme, Pierre Frey, qui partit de rien, pour établir une maison éponyme de création de tissu. Déjà 80 ans.

L’histoire de la vie de Pierre Frey est dictée par un fil,   (c’est heureux pour un marchand de tissu !) le goût, le bon goût, le goût intemporel  et l’amour du beau, évidemment. Lui-même est beau, distingué, élégant. « C’était un leader, un visionnaire, un bâtisseur fragile. C’était difficile de ne pas l’aimer. » , dira t-on de lui.

L’auteur, Serge Gleizes, journaliste  spécialisé dans la déco et le design, a su montrer le destin de Pierre Frey, destin hors du commun,  dirigé par son dynamisme, ses  idées, son  amour des femmes et de la bel’ ouvrage. Et, une certaine dose de chance provoquée mais qui sourit aux entreprenants.

La Maison fête ses quatre vingt ans,  temps d’excellence de la création textile qui enjolive nombre d’hôtels particuliers, châteaux et demeures qui font la France. Mais aussi hôtels du monde entier et palais mirifiques .

Entre l’histoire du créateur, de son envol professionnel,  de ses mariages successifs avec des femmes qui l’ont soutenues et aidées de leurs idées, histoire de la famille, des enfants dont Patrick, formé pour prendre la suite…alterne des photos pleine page magnifiques, éblouissantes, des créations de Pierre Frey. Les collections originales et splendides s’appuyent sur le savoir-faire des tisseurs, brodeurs, fileurs…Car chacun de ces métiers  relève d’une tradition vivante transmise soigneusement.

Ce livre est un bel hommage, bien justifié, décorateurs illustres y disent leur admiration de Pierre Frey et son soin à défendre les métiers d’art.

Voici donc un livre de toute beauté à offrir à ceux qui aiment le beau et la décoration.

Entreprise familiale, la Maison Pierre Frey fait partie du prestigieux comité Colbert.

Pierre Frey, maison inspirée, par Serge Gleyzes et Philippe Garcia pour les photos, Edition de la Martinière, 49 euros.

 

17 Déc
2014
Le Café Bouillu mais pas foutu !

Benoist Kersulec et Fabrice RiallandA un jet de pierre de l’Odéon, s’est ouvert, il y a  quelques mois, un restaurant accueillant, à la cuisine colorée, laissant large place aux tartares et carpaccio. Bienvenu aux amateurs !

Le décor est un peu hétéroclite avec quelques dessins-photos aguichants, têtes d’animaux aux cors couleur bleu éclatant, femme à crinières de toutes les couleurs, dans une salle à manger chargée d’histoire. Ce fut en effet l’ancien réfectoire du couvent des Cordeliers dont on admire le dôme par la fenêtre donnant sur les jardins. Le restaurant occupe un bel hôtel particulier situé entre la rue Racine et le boulevard Saint Germain, au cœur de Saint Germain des Prés.
Bouillu (125)

Entre brasserie et restaurant traditionnel,  Le Café Bouillu propose une centaine de places aux gourmands affamés, qui se régalent, par le talent de Fabrice Rialland, de produits nets et frais. « On n’a pas  le droit de tricher en parlant de cuisine, dit-il, laissons parler les produits ! » .
Dont acte, nous avons dégusté un potage potiron-carottes  chaleureux et un tataki de thon et saumon, savoureux et fondant. La tendresse de bœuf Paris-Tokio et son riz parfumé, les gambas revenus, un peu grasses, mais savoureuses et parfumées, nous ont enchanté le palais. Pour finir, le fondant de Marylou avec son caramel et sa crème était sublime !

 

Bouillu (68) - BD

Le côté bistro du restaurant fait la part belle  à l’œuf-mayo, bien entendu revisité, la tomate Mozzarella, la salade Caesar au poulet jaune et la farandole de carpaccios parfumé au parmesan, roquefort, indien, niçois, oriental ou à la tapenade…Les omelettes à tous les goûts, le cabillaud, risotto à l’encre  de sèche, l’entrecôte magnifique complètent une carte assez courte ce qui est plutôt bon signe !

 

Bouillu (17) - BD

Pour les becs sucrés, le sorbet mangue passion, la crème fouettée, le triffle fruits rouges  ou la tarte fine aux pommes sont de bon aloi et les séduiront à coup sûr.

 

Oeufs Mayo (2) - BD

La cuisine par ailleurs, embaume les influences asiatiques comme la thaï, parfumée et épicée comme on aime.

Les amateurs de fromages, essayeront le camembert AOC à la crème d’Isigny.

Sur le pouce.

Le chef développe également quelques 9 recettes de cocktails à tous les goûts, à partager avec une assiette de carpaccio, sur le pouce pour les cinéphiles sortant des cinémas juste à côté.

Bref, une adresse à connaitre et à partager !

Le Café Bouillu, ouvert



tous les jours, 12h à 23 h. entrée et plat ou plat et dessert : 17 euros ,

9 rue de l’Ecole de Médecine, 75006 Paris tel : 01 46 34 19 41.

Crédit photo Philippe Schaff

10 Déc
2014
Incroyables bûches

On aime cette collection à la couverture presque phosphorescente qui remue quand on la bouge, qui nous offre 31 recettes de bûches ! De quoi épuiser la gourmandise de tous ses amis et sa famille ! Et l’époque en plein pour les croquer.

Toujours très didactique, l’ouvrage commence par nous apprendre la génoise qui fait la base de la bûche, souvent. Très simple à confectionner avec œufs, farine, sucre, huile, levure et le tour est joué ! La garniture s’appelle ganache au chocolat, crème au beurre ; les sauces,  coulis de fruits rouges ou sauce au caramel.

A vous ensuite, la farandole des bûches, et donc assez évidentes à faire grâce à la magie du verbe explicatoire. Nous avons aimé la « pur chocolat », un régal qui fond en bouche. La bûche « Trois chocolats » plait aussi par son esthétisme avant de l’avaler. La « marron-Whisky » séduit fatalement les hommes par la puissance de son parfum et la douceur de  sa crème au marron. La bûche façon profiteroles  est ludique et plaisante à l’œil comme au palais..
Bref, vous ne serez pas déçu mais épaterez vos amis par la variété et la réussite de ses desserts de fête.

Les bûches incroyablesLes bûches incroyables, par Sue Su, Les Petites Plats Marabout, 7,99 euros.